mercredi 21 décembre 2011

De la Grèce au Québec.

Ce matin, les journaux parlent de la situation de révolte qu’il y a en Grèce. Nous lisons rapidement, car tout cela n’est pas chez-nous et nous sommes à l’approche des fêtes, donc S.V.P. pas de mauvaises nouvelles. Le maire Labeaume parle de réduction, de régime de retraite que nous ne pourrons plus payer, mais nous restons sourds, car tout cela ne peut arriver ici. Puis nos amis les syndicaleux pour leur part, parle de rétablir l’équilibre.

Demain, je ne serai pas dans la rue afin de crier contre le gouvernemaman car j’en aurai profité largement. Je ne pleurerai pas le sort des hommes et des femmes qui ont injustement cru que rien de tout cela ne pourrait arriver ici! Nous avons été prévenus depuis fort longtemps que la situation allait nous rejoindre, mais continuellement nous avons repoussé l’inévitable. Nous avons cru à tort que les mesures sociales étaient en place pour aider les démunis, mais c’est la classe d’élite qui en profite. Ces parents aux deux salaires intéressants qui refusent de payer plus que 7.00 $ pour une garderie, ces parents qui se payent des centres de conditionnements sous le prétexte de vouloirs garder la forme, alors qu’une marche avec les gamins ferait le travail. Ces jeunes parents qui se vautrent dans leur petit confort des congés parentaux, et que nous ne pouvons pas nous payer. Ces mêmes personnes qui ne savent plus reconnaître un simple rhume et qui courent à l’hôpital pour n’importe quelles raisons. Nous avons de belles et grandes mesures sociales, mais nous n’avons pas les moyens, que vienne vite la crise afin qu’ensemble nous puissions trouver des solutions à long terme. Que cessent l’égoïsme des gens et le nombrilisme de la population? La situation est internationale, mais c’est autour de nous, pas chez-nous, du moins, c’est ce nous voulons penser. La Grèce d’aujourd’hui sera le Québec de demain, perte d’emploi, diminution de notre vie de millionnaire, réduction des mesures sociales débilitantes et prise de conscience collective. Je vous souhaite donc une belle fin d’année et j’espère que les résolutions que vous prendrez seront plus conformes à la stabilité de notre société que votre propre stabilité. Je vous souhaite donc, pas une nouvelle voiture, mais plutôt une nouvelle mentalité. Non pas une nouvelle maison, mais du respect pour les autres, pas d’avantage d’argent, mais plus d’intégrité, pas de nouveaux vêtements, mais plus d’ouverture d’esprit. Si nous refusons de voir, la réalité nous rattrapera et ce ne sera pas aux calendes grecques.

vendredi 16 décembre 2011

Vendre son âme pour un emploi!

Avec le sondage de ce matin, les organisateurs politiques de la CAQ ne peuvent que jouir. Avec 39 % dans les sondages, ils pourront relancer les gens pour leur campagne de financement. Pendant ce temps, hier, j’envoyais un message aux organisateurs de la région de Québec en leur disant de ne plus m’écrire, car je ne serai pas de la CAQ. J’ai reçu une réponse polie avec comme fin, bonne chance!

Contrairement à d'autres, plus faciles à convaincre, je ne vendrai jamais mon âme pour un emploi de parlementaire. J’irais même à jurer que si je devais être élu, je ne prendrais pas l’argent de ma pension après terme. Je ne veux pas faire de la politique pour sécuriser mon avenir, mais bien celle des générations futures. Je leur dois cela en tout respect. Forts de leur sondage, les coalisés chercheront les plus représentatifs parmi la population, ceux et celles avec un certain panache, mais en fait, ils ne seront que des opportunistes politiques. Jean Lapierre, disait à Arcand hier en entrevue, que j’avais »’ervirer le cul à crèche »’ ceci bien sur, dans ses propres mots. Je ne suis pas parfait, mais mon adhésion à l’ADQ l’a été parce que je croyais en un chef, en une idéologie et au principe de pouvoir changer les choses. Le sauveur de cette nouvelle crèche n’est pas le messie que j’attends. Nous étions bien loin de l’âne et du bœuf, mais plutôt gardiens de moutons dans la nuit froide. Nous ne sommes pas frustrés par les sondages, les adéquistes en ont vu d'autres. Nous sommes déçus, de la direction, des conspirateurs qui se cherchaient un exutoire et qui ont vite compris que leur succès personnel passait par la facilité d’être coalisé. J’aimais Gérard Deltell qui se battait pour conserver la flamme active durant les tempêtes, j’aimais François Bonnardel qui se préparait à reconquérir sa place dans son comté parce qu’il était bon. J’aimais Sylvie Roy qui reprenait courage, mais je suis déçu de les voir sombrer dans la facilité avec comme compensation une voiture de fonction.

De la petite politique facile, car la population ne veut absolument pas voter pour Pauline, elle déteste ce que représentent les libéraux et le despote Charest, et elle est prête à jeter sa dévolue sur un sauveur sorti de l’ombre.

Nous sommes entrés sur une vague adéquiste sous Mario Dumont, le NPD a fait la même chose au fédéral sous le règne de Jack layton et les coalisés espèrent que la population encore fragile et naïve leur fera le même cadeau. Attention, cessez de rêver à vos futurs titres, il y a bien des surprises dans le sillon de votre bateau, les eaux ne seront pas toujours aussi favorables à la navigation d’un bateau encore inachevé qui ne résistera pas aux tempêtes prévisibles.

jeudi 15 décembre 2011

Reculer pour mieux sauter!


C’est un vieux principe, une vieille théorie, mais, ici elle s’applique. L’ADQ d’hier, celle du jeune Mario Dumont aux yeux convaincants, le regard franc et le discours fluide n’existe plus. Son exécutif national l’a sabordé en cachette préparant la journée d’hier depuis le dernier congrès. En écoutant les nouvelles hier soir, je tourne sur V,histoire de voir les commentaires de l’ancien chef aujourd’hui critique, et je fus surpris d’entre M Dumont parler en bien des chasseurs et de l’ex registre des armes à feu. Ironiquement, ce fut ma première sortie publique contre le chef de l’époque lors de ma première campagne électorale. Mario Dumont était pour le registre des armes à feu et moi contre. La pression de l’exécutif avait fait office de loi, Mario devait être pour le registre, car le vote féminin était important. Voilà la politique d’hier qui ne doit plus prévaloir. Trouvons des femmes et des hommes politiques à la carapace impénétrable, au plumage imperméable aux critiques, aux lobbyistes et surtout doté d’une droiture sans équivoque. Voilà, me direz-vous, ces gens-là n’existent pas, le principe est simple, vous ne souhaitez pas qu’ils existent. Ébranler les structures, démolir ce qui est vieux ou sur le point de tomber, briser les paradigmes, vous ne souhaitez pas voir cela, vous le voulez, mais vous avez peur.

Demain, vous souffrirez de votre léthargie, nous devrons tout repenser, car le manque d’argent nous obligera a le faire. Nous n’avons plus les moyens de nous payer des congés parentaux, nous n’avons plus les moyens de nous payer des soins de santé universels. Nous n’avons plus les moyens de demander des régimes de retraite ou nous n’avons que peu d’efforts à faire tout en demandant à tous de contribuer à notre mieux-être personnel.

Nous ne pouvons accepter le décrochage scolaire qui réduit les chances d’avenir de nos jeunes, il est utopique de croire que tout se rétablira tout seul, car l’avenir est prometteur.

Je regarde tomber la neige ce matin et je voudrais que les flocons se posent sur des branches de palmiers et que demain le soleil reprenne force et luminosité. Arrêtons de rêver, il faudra reculer pour pouvoir franchir le mur, nous devons nous y préparer collectivement. Regardez-vous dans le miroir en vous disant que j’ai tort de vous le prédire. Aidons-nous collectivement, la pyramide ainsi formée facilitera le saut du mur et ensemble nous pourrons voir ce qui se passe derrière ce dernier.

lundi 5 décembre 2011

L’éducation ce n’est pas une affaire d’État.

À vouloir trop bien faire les choses, on risque de tout faire de travers et c’est, ce qu’il se passe en ce moment. Je m’excuse sur mon âge, mais, je ne devrais pas le faire, pourquoi? Parce qu’il y avait de très bonnes choses à notre époque et à vouloir changer ou tenter d’améliorer la situation, on a tout détruit.

Les classes dites : spéciales ou à cheminement particulier étaient ,encadrées et les élèves qui s’y retrouvaient pour peu importe la raison avaient, une chance, entre eux de réussir. Aujourd’hui, nous avons voulu les intégrer à des groupes réguliers ou des élèves plus studieux, doivent restreindre leur soif d’apprentissage, car le professeur doit tenter de faire comprendre à tous. Je suis à même de vous dire que bien des élèves de ces classes sont aujourd’hui des hommes et des femmes d’affaires avertis, ils ont cheminé à leur rythme avec l’encadrement souhaitable pour eux. Mais la lourde tâche du corps professoral d’aujourd’hui ne permet pas de prendre le temps pour bien faire les choses. Je ne dis pas que les professeurs ne sont pas bons ou dévoués, mais ils n’ont pas le temps, ni les ressources pour que tous réussissent. Le non-encadrement des parents, le manque de respect des jeunes, l’absence de moralité et, je ne parle pas ici de sexualité, mais bien de sens moral dans la société n’aide en rien le travail des professeurs.

Comme, dans mon temps, il y avait de bons et de mauvais professeurs, nous souffrions de cette situation et aujourd’hui nos jeunes en souffrent également. Mais la non-responsabilisation partagée entre les parents et les professeurs donne les résultats d’aujourd’hui. Décrochage scolaire, diplomation passable, manque d’intérêt des jeunes pour des métiers traditionnels, et finalement manque de connaissances générales.

Nos jeunes ne connaissent rien ou, peu en géographie, en histoire, en politique, ils ne savent pas d’où ils viennent comment voulez-vous qu’ils sachent ou ils s’en vont. Ne demandons pas à l’état de prendre notre place, la première responsabilité est celle des parents, qui doivent avoir la même motivation à voir réussir leur enfant dans le milieu scolaire que dans le sport. Si les parents mettaient autant de temps, pour l’apprentissage de leur jeune dans le milieu scolaire que dans leur réussite au hockey ou au patinage artistiques, les jeunes auraient une chance de réussir. L’état ne remplacera jamais les parents, mais où sont les parents?

samedi 3 décembre 2011

Un maire de tous les combats


Est-ce seulement moi? Mais,je trouve, qu’actuellement notre kid Kodac national, le bon, le sympathique, l’affable, le vénérable, le merveilleux,maire de Québec Régis premier, est de tous les combats. Il est boxeur, car il aime en faire la propagande, il est hockeyeur, car, le nouvel amphithéâtre portera son nom ou du moins sera son héritage. Il est fin négociateur! Nous le voyons avec ses employés municipaux, il est novateur avec ses projets d’envergure, il est navigateur avec son soudain besoin de revoir les grands voiliers. Il aime le bon vin, mais il aime mieux le prendre directement au château de bordeaux que de le prendre comme nous tous à la société des alcool du Québec. Il est visionnaire, car il voit des développements urbains fortement densifiés ou les espaces verts et la liberté ne font pas partie des obligations. Des tours d’habitation où, toutes les odeurs de corridors se marieront avec le type de résident, mais qui aura au moins le mérite d’être accessible en tramway. Un maire dont la priorité est de se voir dans un miroir d’eau déformant, car son propre miroir doit être installé bien bas dans sa propre demeure. Il rêve de tourner en rond, à la verticale avec sa grande roue en face de sa demeure protocolaire ou à l’horizontale, lui qui rêve encore des chevaux de bois. Notre maire voudrait avoir son nom sur le wagon de tête du premier TVG le Labaume Premier qui prendra le départ pour la merveilleuse ville de Windsor endroit touristique par excellence de tous les Québécois et québécoise.

Notre bon maire se lance dans la bataille de rapetisser la fonction publique de son royaume, il aime tout ce qui est petit à son image et à sa ressemblance. Il se lance dans la campagne de poulet St Hubert en nous rappelant qui mène à la maison et au bureau. Il est l’ami des artistes et de son copain Robert Lepage avec qui il investit nos millions pour les magnifiques projets artistiques. Il, se dit maintenant défenseur de la langue Française en donnant des conseils aux Français, le général de Gaulle l’avait fait avec les critiques qui subsistent encore. Cette semaine, il se lance dans le combat de l’intimidation, lui qui, est le maître dans ce domaine parlez-en à certains journalistes, ou animateurs de radio. Il pleure presque à la télévision en annonçant le lancement d’une chanson distribuée par la ville dans des écoles d’ici, mais s’empresse-t-il d’ajouter, on verra par la suite. Cette chanson se rendra-t-elle jusqu’à Windsor. Mais là, il commence un autre combat, celui du Plan Nord de son ami le très sympathique M Charest. Comment le maire et sa ville peuvent-ils influencer le développement du Plan Nord? Voici le nouveau combat de Régis Premier lui qui sait comment faire de l’argent avec les mines!. Avec tous ses combats, ils se retrouvent sur tellement de photos, qu’il doit depuis fort longtemps, avoir les dents sèche!

lundi 29 août 2011

Deux tempêtes en même temps

Depuis plusieurs années, l’ADQ matraque son message qu’il faut abolir les commissions scolaires, car l’inutilité de ces dernières a maintes fois été démontrée. Durant le mandat de l’ADQ, une tentative en ce sens avait été entreprise à la suite du faible vote dans le monde des directions scolaires. Tôt, la semaine dernière, M François Legault et son partie à devenir, abondait dans le même sens que l’ADQ et promettait d’abolir ces dernières s’il prenant le pouvoir. Hier l’ouragan Irène balayait les côtes américaines et se dirigeait vers nous avec les conséquences que nous connaissons ce matin. Ce vent de panique qui poussa New York à devenir un désert a frappé l’imaginaire en réduisant une ville de cette importance en véritable ville fantôme. Quand les gens se mobilisent, il y a des résultats. C’est pourquoi ce matin, les commissions scolaires nous annoncent un revirement à 180o et promettent que la réussite scolaire sera dorénavant l’ultime préoccupation.

L’ADQ était-elle trop en avant de son temps, je le crois de plus en plus. Ses idées novatrices ne trouvaient pas preneur dans cette population encore trop enracinée dans ses paradigmes et ses habitudes. Irène (l’ouragan) a-t-elle décoiffé les bonzes des directions scolaires? Ce matin, nous pourrions le croire. Durant toutes la dernière décennie, des milliers d’élèves n’ont pas eu droit à toutes les ressources dont ils avaient besoin pour réussir. Ce matin les commissions scolaires disent qu’ils vont avec le gouvernement en place, donc le menteur professionnel qu’est notre bon premier ministre, mettre tout en œuvre pour que la réussite scolaire devienne la priorité. Nos jeunes avaient le droit à cet énoncé depuis fort longtemps. Irène, l’ouragan, Mario Dumont à l’époque, et aujourd’hui François Legault, forment la combinaison parfaite pour l’ouragan parfait. J’ai confiance que M Deltell, chef de l’ADQ suit la trace de son prédécesseur dans ce dossier et qu’il en revendique haut et fort la paternité. Les gens doivent comprendre que les idées de l’ADQ ont été reprises pour ne pas dire dérobées par des opportunistes méprisants comme notre bon Premier ministre, l’illustre Charest. Nous sommes actuellement dans l’œil de l’ouragan et les élections à venir seront déterminantes pour l’avenir des prochaines générations . Nous ne pouvons pas revenir en arrière avec le PQ, nous devons voir l’avenir en l’ADQ et les forces de droites. Si le vent doit faire tomber les colonnes du temple alors, reconstruisons-le sur des bases plus solides.

Claude Roy

mardi 2 août 2011

Le syndrome du bloc de béton.

Aujourd’hui, les journaux nous parlent de l’étude ou 80% de la population ont peur ou se sentent insécurisés sous les structures routières. Peur de voir un pont tombé, peur de voir un stade temporaire s’écrouler, peur d’avoir une chirurgie ect… Plus la presse en met, plus la population en demande. Les journaux vont faire leurs choux gras de cette histoire parce que l’on est en période de vacances et rien ne se passe, donc, analysons la situation, cherchons un coupable et insécurisons la population, cela fera vendre des journaux

Vous ne roulerez plus sur les routes de peur de rencontrer un chauffard. Vous n’irez plus à l’hôpital de peur d’attraper une bactérie. Vous ne mangerez plus dans un resto parce que vous ne savez pas si la cuisine est propre.Vous ne voulez pas vieillir de peur de vous retrouver dans un foyer ou l’on vous traitera comme du bétail. Puis aujourd’hui finalement, vous ne voulez plus passer sous des infrastructures de peur qu’elles ne vous tombent sur la tête.

Les gouvernements, tout parti confondu, ont été négligent sur ces dernières, car, donné un bout de route en période électorale était plus rentable que de refaire un pont. La population est tellement habituée aux cadeaux électoraux, qu’elle choisit son élu en fonction des cadeaux d’un jour. Nous avons ce que nous méritons! Nous choisissons la compagnie qui a donné le plus aux partis politiques, nous ne considérons que très peu la compétence, pourvu que ce soient des amis de partis. Nous cherchons les plus bas soumissionnaires qui peuvent nous faire épargner de l’argent, car nous avons bien des cadeaux à faire. Et nous, de la population nous nous réveillons aujourd’hui avec la peur au ventre, mais nous sommes tous et toutes responsables le savez-vous?

Du béton de moindre qualité qui a été laissé utilisé parce que des billets de banque traînaient par terre, des ingénieurs véreux qui ont laissé passer des gestes dangereux pour le futur. Mais surtout une population qui vit au jour le jour, sans se demander si le choix qu’elle fait au moment du vote sera le bon choix. Nous visons sur le coup de l’émotion et non sur la rationalité de nos gestes. Nous en payons aujourd’hui le prix et nous ne devons blâmer que nous-mêmes.

Cessez d’avoir peur de tout et de rien, vous ne contrôlez pas votre fin, elle est écrite, vous ne pouvez que profiter des moments présents en attendant l’heure fatidique. Soyez bons avec les autres, généreux avec vos amis, tendres avec votre famille et surtout honnêtes avec vous-même. Cessez d’avoir peur, la vie est trop courte pour perdre du temps avec le voyeurisme des journalistes.

mercredi 27 juillet 2011

Entre haine et amour

Voici ce qui représente le mieux les Québécois et les Québécoises, cette dualité de comportement aussi irrationnel qu’incompris. Nous votons contre quelqu’un avec la fermeté de notre décision, mais c’est le cœur qui guide notre main. Lors de la dernière élection fédérale, une grande partie de la population a encore une fois prouvé que la haine et l’amour peuvent être des complices extraordinaires. Nous avions peur de donner un trop grand pouvoir au gouvernement en place et nous en avions assez, d’être représenté par un parti usé par le temps. Puis un dimanche au soir, les téléspectateurs ont été charmés par le charisme, le sourire, la candeur, et la moustache de Jack. Du jour au lendemain, il est devenu la coqueluche médiatique et l’ampleur du phénomène donna les résultats que nous avons actuellement. Puis, au moment où les députés sont encore à ouvrir leur bureau de circonscription, la nouvelle tombe. Notre Jack devra se battre avec un autre cancer, nous aimions sa canne, sa détermination à ne pas nous montrer sa douleur. Mais le temps le rattrape, la maladie également, il tire sa révérence et se donne du temps pour combattre un seul démon à la fois.

Toute la province qui lui a confié sa destinée retient son souffle, qui pourra encore nous sauver à l’aube de la prochaine session parlementaire? Tout comme Lucien Bouchard à l’époque qui a dû se battre contre cette bactérie qui lui a volé une jambe, Jack attire la sympathie. Il est encore sur toutes les lèvres, les messages de sympathie se multiplient et la presse demeure aux aguets préparant en cachette les pages nécrologiques. En hypocrites, ils dressent le bilan, ramassent les photos et dressent la liste des réalisations. Certains postes de radios et quotidiens avaient fait de même avant le décès de Pat Burns pour être les premiers à faire la nouvelle. Choqués? Ne soyez pas hypocrites, c’est la dure réalité et personne n’y échappe. Nous souhaitons tous et toutes voir notre Jack redevenir le Jack de nos rêves, mais, personne ne sait ce que l’avenir réserve. Il est l’ami de bien des inconnus, il est le père que rêvent d’avoir les jeunes, car son sourire moqueur est plein de gentillesse. Il est l’ami avec qui nous aimerions partager une bière, le confident qui connaît toutes les réponses. Nous avons idéalisé un homme qui nous redonnait confiance tout en ne comprenant pas vraiment le pourquoi de sa présence.

Notre haine pour l’un nous a fait aimer l’autre, notre dualité nous rattrapera, mais pour le moment, nos pensées sont pour notre grand frère Jack à qui nous souhaitons de revenir en pleine forme. La haine et l’amour sont mauvaises conseillères, mais ici un mot résonne entre les montagnes, Jack. C’est à travers le Canada que l’écho transporte son nom et personne ne peut être insensible à l’envie de lui répondre.

Bonne chance jack.

mardi 3 mai 2011

Avons-nous réfléchi à haute voix?

Ce qui importe par-dessus tout, c’est la démocratie, hier la population canadienne se l’est appropriée. Nous étions las des tergiversations sur la division du Canada prôné par les bloquistes qui prétendaient parler au nom des Québécois et Québécoises. Maintenant que cette page est tournée, pensons à ce Canada uni et fort de sa population multiethnique qui pourra regarder vers l’avenir. Les libéraux ont tout comme le Bloc, subi l’usure des années de pouvoir, ce qui arrivera inévitablement aux conservateurs un jour. Un chef sans trop de charisme, indéniablement plus que le chef conservateur, qui n’a pas su contrer les effets catastrophiques de la tempête annoncée. Le Canada anglais plus réfléchi,et calculateur, a fait son choix en optant pour un gouvernement majoritaire afin de parler économie et continuité. M Harper souffrira de ce pouvoir, ne le perdez jamais de vue. Comme toutes ces décisions seront sans appels, il devra supporter l’odieux de ces actes et lors de la prochaine élection ce sera une victoire encore plus grande ou une défaite semblable à celle du Bloc.

Aujourd’hui il n’est pas plus affable, il n’est et ne sera pas moins contrôlant, il se gardera de montrer ses émotions, il est anglais et fier de l’être. Son entourage changera pour répondre aux demandes de l’électorat, mais lui, gardera la tête haute et froide car l’émotion ne faisait pas partie de ses promesses électorales. Pour ce qui est de Jack et de nouvelle députation, il a un travail de construction important et salutaire pour le Canada de demain. Nous ne sommes pas plus socialistes aujourd’hui que nous l’étions hier. Les Canadiens ont voulu changer de visage en cachant les rides, mais, sous le maquillage reste les cicatrices causées par les années. Autant M Layton que M Mulcair dans leurs discours respectifs ont parlé de gains pour les gens. Vous avez voté pour des logements sociaux, pour plus de médecins et de garderies, pour un Canada en paix et pour plus de mesures sociales disaient-ils aux partisans buvant leurs paroles. Attention, dois-je leur rappeler qu’ils forment l’opposition officielle d’un gouvernement majoritaire, et que rien de leur plateforme électorale ne sera mis en place pour les 4 prochaines années.

La grande question maintenant est qu’adviendra-t-il de nous ici à Québec? Plus un ministre en place dans Québec, il y a bien M Blayney sur la Rive-Sud, mais nous ne sommes plus représentés au pouvoir à Ottawa. Quand le maire a présenté sa liste de priorités à notre bon Jack, ce dernier a dit oui à tout en ne se doutant pas qu’aujourd’hui il devra tenir ses promesses, mais il aura toujours la défense de ne pas être au pouvoir. Je ne souhaite pas que M Harper plie les genoux devant ce Québec effronté et que pour un certain temps, il nous laisse réfléchir aux conséquences de nos actes, assis dans le coin.

Je respecte la démocratie, dois-je le répéter, mais notre vote de contestation nous laisse sans voix, sans pouvoir de négociation, sans ambition pour les prochaines années. Le fédéral nous doit tout? Absolument pas, et, nous leur avons dit hier. Notre vote était vindicatif, réprobateur, mais surtout émotif. C’est ici que la vague a commencé et c’est au Canada anglais qu’elle s’est propagée. Bravo à la démocratie, merci au Bloc pour les premières années de défenses des intérêts du Québec et désolé pour hier soir, mais vous aviez dévié de votre mandat. Souhaitons nous maintenant ne pas trop souffrir de l’acte posé.

vendredi 22 avril 2011

Faire de la politique pour une pension!

Je ne suis pas dupe, plusieurs le font, mais prétendre que l’ensemble des politiciens- politiciennes le font, il y a une marge. Devenir politicien, c’est mettre sa vie sur la table, c’est étaler au grand jour toute ta vie et des déboires. En signant ta déclaration d’intérêts, tu ne peux plus reculer et cacher quoi que ce soit, car, tôt ou tard, le squelette sortir du placard. Les amis d’autrefois deviennent des ennemis, car ils n’ont pas la même allégeance politique, des citoyens te jugeront sans même te connaître et les membres de ta famille subiront involontairement ta prise de position. Faire de la politique pour une pension c’est ridicule, car, ont ne sais jamais quand le vent va tourner, chanceux ceux et celles qui peuvent prendre une année sabbatique pour faire de la politique active en tentant de se faire élire. Dans la défaite,ils auront toujours un emploi garanti. Mais quand vous perdez et que vous n’avez pas cette pension toujours décriée par méconnaissance, vous vous retrouvez avec rien. Les amis ne redeviendront pas des amis, les portes politiques des autres partis resteront closes à tes demandes et finalement tu sombreras dans l’oubli le plus total.

Faire de la politique pour une pension, ce n’est pas réaliste, car tes activités de circonscription électorale, tes rencontres citoyennes, ton temps au Parlement et finalement les déplacements rendent la vie opprimante et solitaire. Il y a dans la politique des pommes pourries comme dans tous les corps de métier, mais j’ai rencontré des hommes et des femmes dédiés à leurs causes, fidèles à leur allégeance politique et fermement résolus à faire évoluer les choses. La politique au fédéral est autre chose, après 6 ans de vie politique les députés ont droit à leur pension à partir de l’âge de 55 ans. Pour le provincial, c’est 4 % de ton salaire que tu cumules afin de pouvoir prendre ta pension le jour de la défaite. Donc après 4 années comme député au provincial, un individu pourrait avoir une pension d’environ 16,000 $ à vie et ainsi de suite jusqu’au plafonnement du salaire d’un député. Donc même après 3 mandats ou 12 années de services à l’état, un député à la retraite ne roulera pas sur l’or.

Durant ces douze années, il y aura eu 3 campagnes électorales 96 commissions parlementaires, et des heures de bureaux de comtés. Plus de 360,000 poignées de main, 24000 discours de toutes sortes, 150 bingos, 36 soupers spaghetti et 1800 repas dans des clubs de l’âge d’or. Un député c’est une vie de dévotion, de complicité avec tes proches, de résignation politique, car tu n’as plus ou, peu droit à tes idées et c’est une vie dédiée aux mieux-être de ta population. Il y aura des bévues, des erreurs, des polémiques de toutes sortes, mais si ton but reste celui de faire avancer les choses alors tu es un vrai politicien, les autres ne seront que des chauffeurs d’autobus.

vendredi 15 avril 2011

Une campagne électorale sous Muguette Paillé.

Probablement, que jamais nous n’aurions entendu parle de ce petit village de la Mauricie si le hasard n’avait mis Mme Paillé dans la bouche de M Ignatieff. Pour paraître près des préoccupations des gens, ce dernier a repris de façon répétitive le nom de Mme Paillé afin d’insister sur des points de son programme électoral. Il n’a aucunement gagné ce débat, mais il a créé involontairement le buzz médiatique. Tous les éléments étaient en place pour créer le phénomène Muguette Paillé. Un environnement simple et épuré, une cuisinière nous rappelant notre enfance, et une question directe venant d’un visage sympathique. De façon habile, ou irréfléchie, nos panélistes se sont servi de ce nom facile à se rappeler pour se montrer sensibles au questionnement de Muguette afin e placer les mots clés du programme de parti. Les faiseurs d’images se sont rapidement emparés du phénomène créé sur les réseaux sociaux afin d’utiliser habilement l’image projetée. De revoir le visage de M Ignatieff téléphonant à Muguette afin de s’enquérir de ses préoccupations, démontre à quel point la presse s’empare d’une histoire banale et en fait une nouvelle habilement ficelé.

La réalité, qui nous avait échappé collectivement, nous a ouvert les yeux sur une réalité rurale et sociale. Les milieux dévitalisés, l’isolement des villages loin des préoccupations des politiciens et politiciennes, l’âgisme de la population sont des éléments totalement oubliés dans une campagne électorale. Un simple feu de paille a dégénéré en catastrophe, qui aujourd’hui fera référence. Tout ce brouhaha nous fait prendre conscience de certaines questions existentielles qui seront électoralement reprises, afin de récupérer certains votes. Qui a été le plus sympathique à Muguette? Qui est le plus près de la population? Qui serait en mesure de répondre concrètement à ce questionnement? Les twitter attitrés à chacun des partis politiques, ont pris action à faire bien paraître leur candidat afin de profiter pleinement de ce moment de gloire instantané. Comme la campagne est terne et sans grand rebondissement, la presse tout entière s’est jetée sur Muguette qui ne comprend pas ce qui se passe. Le dépanneur du village n’a jamais vendu autant de bouteilles d’eau, les camions de télévisions et les journalistes ont été dépêchés sur les lieux afin de préparer le topo. Le nom du village est passé pour la première fois aux nouvelles de fin de soirée. Mme Paillé trouvera t’elle un emploie, y aura t’il une fin heureuse pour le village? C’est ce que nous saurons lors du prochain épisode de la télé-réalité vivre en Mauricie la réalité de Muguette Paillé. Nous n’avions rien de bien croustillant à nous mettre sous la dent et la politique est fade et édulcorée, maintenant il y aura notre boisson énergisante Muguette Paillé. C’est mignon comme histoire, et cette dernière sera reprise comme référence de la campagne électorale actuelle lors du dévoilement des résultats. Les analystes y feront référence afin d’appuyer leurs dires lors du résultat du scrutin. Quand nous prétendons que la presse influence largement la décision des indécis, nous en aurons le plus bel exemple en fin de campagne. Merci mon Dieu, d’avoir mis Muguette sur notre chemin, la politique en avait bien besoin!

Claude Roy

Quand la pêche est une passion, il n’est jamais désolant de revenir sans poisson!

Cette phrase, la Fédération des chasseurs et pêcheurs devrait l’inclure comme maxime au lieu de dire et je cite (l’interdiction d’utilisation des poissons-appâts est essentielle pour assurer du succès aux amateurs de pêche) ce qui aura une incidence directe sur le nombre de pêcheurs. J’en ai été étouffé, depuis quand la capture de poissons est-elle essentielle dans la pratique du sport. La pêche n’est-elle pas une détente, un ressourcement avec la nature? Ne pratiquons-nous pas la pêche sportive pour l’euphorie que nous procurent ces moments d’évasion? Les pourvoiries qui se servent de la réintroduction de poisson à demande afin d’attirer la clientèle ont leur raison d’être, car les pêcheurs achètent du poisson pêché en nature plutôt que de l’acheter à l’épicerie. Cette activité a sa place dans le monde effréné dans lequel nous vivons. Certaines personnes n’ont ni la capacité de déplacement, ni les connaissances suffisantes pour capturer du poisson dit sauvage. Mais, que la fédération défende l’indéfendable sois, l’utilisation de poissons-appâts afin d’assurer des captures me dépasse complètement. Depuis plus de 30 années, je défends le principe de remise à l’eau, je dénonce la recherche du (quota obligatoire). Les pêcheurs de saumon ont compris, ils renoncent à conserver les grands saumons, ils ont une limite annuelle de capture et sont très sensible à tout phénomène pouvant affecter leur loisir. Les pêcheurs d’achigan ne conservent que très rarement leurs prises, ils pratiquent un sport, un loisir, ils vivent de bons moments en nature avec des amis (es).

Alors pourquoi les pêcheurs de doré, de brochet, ou de truite, devraient-ils toujours penser que le succès d’un voyage de pêche et l’activité sportive qu’est la pêche se décrivent en nombre de capture? Ces mêmes pêcheuses à l’appât naturel n’ont-ils pas pollué plusieurs plans d’eau du Québec avec leur approche de viandard? La Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec, ces champions- professeurs, créateurs de tous les cours obligatoires qui emmerdent et compliquent la vie des amateurs de chasse et pêche devrait créer un nouveau cours sur la capture des poissons difficiles.

Les compagnies qui vous aident dans vos activités vont être fières de voir que les leurres de pêche ne servent strictement à rien et que seuls les poissons-appâts sont gage de succès. Les magasins dont les murs sont remplis de leurres de toutes sortes aux formes bigarrées et odeur techniquement développée vont également être très fiers de cette prise de position de votre part. Dorénavant, nous n’avons plus besoin dans les magasins spécialisés, que des bassins où se retrouveront les appâts vivants pour qu’ainsi nos pêcheurs puissent enfin faire un voyage de pêche en étant assuré de revenir avec leur limite.

Bravo les amis, belle approche pour la relève qui aime bien apprendre des aînés, belle initiative de la part d’une Fédération aux règles si strictes! Ce matin, vous n’avez pas marqué des points dans l’évaluation des principes de saine gestion des ressources. Donc pêcheurs en mal de poissons, la nature n’a plus d’importance, les vacances non plus, le seul but de la pêche sera maintenant selon la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec la capture à tout prix. Félicitations, vous êtes le parfait exemple de la bêtise humaine, donc si je suis le raisonnement, nous devrons tous tuer notre orignal et notre cerf de Virginie en plus des dindons et perdrix pour qu’enfin nous rentabilisions ce permis qui nous coûte si cher. Tous ensemble revenons à l’âge de pierre,nous devons nourrir nos familles!

mercredi 13 avril 2011

Le désintéressement de la politique par la population.

Ce matin, une station de Québec a fait un sondage éclair dans un cégep et un centre commercial. Le résultat de ce sondage non scientifique je l’admets, est tout de même troublant. Plus de 50% des gens sondés ne connaissent pas le nom des chefs de partie politique et encore moins le parti qu’ils ou elle représente. Nous avons des gouvernements provinciaux et un gouvernement fédéral et nous n’en connaissons même pas les dirigeants. Cessez de me dire que c’est de la faute des politiciens qui sont tous des menteurs, des escrocs, des gens sans aucun sens commun. Ils nous représentent mal, ils sont déconnectés de la réalité et surtout ,qu’ils ne pensent qu’à leur pension. J’en dirais autant des syndicats et syndiqués qui n’attendent que leur pension en suivant à la lettre leur convention collective. Ont-ils un sens du devoir, un sens commun, un plaisir à faire leur travail, et surtout un dévouement pour les gens qui payent leur salaire? Ne répondez pas tous en même temps!

Si la classe politique est comme elle est, c’est que nous exigeons sans arrêt plus de services gratuits, plus de liberté, moins de contraintes et surtout une sécurité que nous ne pouvons plus nous payer. Si nous demandons la moindre restriction, restructuration, ou encore, un léger changement d’idéologie, les tireurs embusqués tirent sur tout ce qui bouge. Ce matin, nous parlions d’évaluation des professeurs mais, voilà un autre sujet tabou. J’en ai eu un ou deux, même trois qui m’ont fait chier tout le long de mes études, vous en avez eu également inutile de le cacher. Mais en bon syndiqué, nous protégeons ces pommes pourries qui polluent tout le potentiel des jeunes qui se cherchent des héros.

Le phénomène de pas dans ma cour, ne m’enlever rien à moi, coupez ailleurs que dans mes acquis. Donc les politiciens comprennent votre message et c’est collectivement que nous paierons pour ces privilèges. Ils ne peuvent tenir leurs promesses, car cela sera trop coûteux et ensuite nous les traiterons de menteurs. Nous sommes, et serons responsables de la faillite qui est à nos portes et ce sera là que nous reconnaîtrons les vrais battants. Ceux qui ont vu clair, les visionnaires qui ont eu la tête tranchée à la première frasque.

Vous ne croyez plus en vos politiciens, devenez vous-même le nouvel élu, allons, un peu de courage, il n’y a pas d’emploi garanti, vous serez jugé sur vos performances et vous finirez seul à la fin de la bataille. La politique est sans goût, elle est fade, sans intérêt! Elle est à l’image de votre vie, ne changez rien à cette dernière, vous deviendrez amer et complaisant, c’est plus facile que de débattre et de se battre pour un idéal. Gagnez vous-même votre bataille, affirmez-vous, soyez honnêtes envers vous-même et les autres et ainsi nous pourrons avoir des politiciens qui nous ressemblent.

Claude Roy

mercredi 6 avril 2011

Gilles le sauveur!

C’est durant une campagne électorale que l’on reconnaît ceux et celles qui ont un talent oratoire. Notre bon et ultime défenseur Duceppe en remet tous les jours, hier alors qu’il visitait la Gaspésie, il a remis sur le dos du fédéral l’état pitoyable des ports de pêche. Tout doit être refait, amélioré, afin d’aider ses pauvres gens à gagner leur vie. La veille, il défendait l’indéfendable dans le dossier de l’amiante, mettant ainsi un bémol sur le discours de Pauline Marois et l’utilisation sécuritaire de l’amiante. Il passe dans un comté et lapide le député indépendant Arthur, il va dans un autre et il parle de mauvais traitement de dossier en ce qui regarde l’amphithéâtre. A-t-il des solutions, des projets, des promesses à faire? Comme il ne sera jamais au pouvoir, il sera comme tous ceux et celles qui votent aveuglément pour le bloc, des éternels empêcheurs de tourner en rond.

Ils veulent séparer le Québec du reste du Canada, voici la seule promesse qu’il devrait faire, nous ferons la souveraineté c’est la promesse que je vous fais à vous mon peuple à genoux!

Si vous nous donnez le contrôle complet du Québec, nous isolerons nos semblables contre tout désir d’aller voir ailleurs qu’ici. Nous confinerons nos idées dans l’espace clos du Québec. Nous sommes assez riches pour faire nos ponts dont je décris l’état depuis le début de la campagne. Nous développerons nos ressources naturelles, en n’oubliant pas que la majorité de ces ressources sont dans des territoires fédéraux où vivent les autochtones. Croyez-vous vraiment que les autochtones veulent vivre sous le joug indépendantiste? En récupérant tous nos impôts et taxes comme état indépendant, nous pourrons équilibrer les 9 milliards que nous donne le reste du Canada en péréquation.

Peuple sans éducation, faites-nous confiance! Nous sommes la voix que vous n’avez jamais eue! Nous sommes l’équipe salvatrice qui vous libérera de ces vilains anglophones. Sans nous vous n’êtes rien, vous êtes des esclaves du fédéraliste et jamais vous n’aurez la joie de vivre en harmonie avec vous-même.

Nous sommes la critique officielle de la voix populaire, nous représentons chacun et chacune d’entrevous, ne le voyez-vous pas? En attendant, nous continuerons le combat pour la libération de notre peuple assiégé et nous le ferons avec diligence et sincérité. Nous refuserons tout salaire de ce peuple démoniaque qui nous isole de plus en plus. Les Canadiens nous détestent et nous n’accepterons rien de ce que les Canadiens voudront bien nous offrir. Mais en attendant le combat final, nous encaisserons tout de même notre salaire, car il faut bien vivre dans cette démocratie. Nous demanderons un autre mandat afin de critiquer encore pendant 4 ans et ainsi avoir droit à ma pension du fédéral pour le reste de mes jours. Regardez dans mes yeux bleus, ils sont les seuls dans lesquels vous y verrez la vérité, nous sommes en place uniquement par devoir de défendre vos intérêts et nous n’avons aucun intérêt à être là, sans un mandat fort et aveugle. Moi Gilles je suis la vérité, la vie, le sauveur, le seul défenseur de nos valeurs québécoises, mais moi je vis dans un monde d’hypocrite qui m’a malheureusement corrompu. Pardonnez-moi et votez pour mon équipe, ma famille a besoin de ma pension fédérale pour s’épanouir au sein d’un Canada divisé mais, d’un Québec souverain.

Saint-Gilles montrez la lumière à ceux qui sont aveugles! / Claude Roy

samedi 2 avril 2011

Vous en vouliez des promesses, vous serez servi. Par Claude Roy

Nous arrivons enfin à ce premier avril que plusieurs craignent, car, il y aura de bonnes et de très mauvaises blagues en cette journée de poisson d’avril. Pour les électeurs que nous sommes, nous attendions d’entrer dans la valse des promesses et le tango des controverses. Nous y voilà, mais, nous serons déçus, car, toutes les fois qu’une promesse arrive, les détracteurs s’y attardent pour la faire passer pour ridicule. Les stratèges des partis politiques redoublent de talents dans leur communiqué de presse et ils rêvent tous d’avoir la phrase assassine de la journée ou de voler le spectacle avec le premier point de presse du jour qui fera oublier les soubresauts de la veille. Toutes les campagnes électorales sont l’histoire d’homme et de femmes qui redoublent de talents pour que leur parti soit mis à l’avant-scène de l’actualité. C’est un jeu qui dépasse la majorité des électeurs- électrices que nous sommes.

Avant les élections, tout le monde disait que nous étions au bord du précipice, que l’argent se trouve dans la poche des pauvres contribuables que nous sommes. Mais, en ces jours de faste buffets électoraux, nous verrons arriver sur la table des plats hors de prix que les partis politiques nous invitent à déguster sur leur bras. Sans nous dire qu’avant de franchir la porte de sortie du buffet, nous devrons payer pour notre participation à la fête. Vous en voulez des annonces, des cadeaux, des vœux pieux, chacune des formations politiques vous en fera voir de toutes les couleurs. Le bloc que je ne considère pas comme une formation politique canadienne, car elle ne représente que les intérêts du Québec n’offrira rien, car elle ne peut que critiquer, quémander sous le couvert de la défense de nos intérêts.

Quand chacune des provinces canadiennes aura une formation dite nationale, représenté au fédéral et qui revendiquera les droits des citoyens de la province, alors là je reconnaîtrai le bloc. En attendant, il n’y a que la face du chef sur l’ensemble de l’œuvre. Partout, c’est Parlons Québec avec le sympathique visage du don Quichotte Duceppe.

Une promesse pour Terre-Neuve qui déplaît à Québec, mais, qui compensera pour les députés que nous perdrons avec le dossier émotif de l’amphithéâtre. Une promesse d’harmonisation de taxe qui arrive la même journée que le dossier de l’électricité, belle parade! Un milliard pour les étudiants, un autre pour les garderies, les libéraux prendront l’argent où? En coupant les subventions aux entreprises qui sont le moteur économique, bonne réaction! Mais malgré tout cela, Jack Layton fait cavalier seul, blessé, affaibli par la maladie, il sourit, parle un langage rassembleur et il est celui que nous souhaiterions tous. Mais, il faut aller à gauche toute, ou prendrons- nous l’argent pour toutes les mesures socialistes qu’il souhaite mettre en place? Selon les sondages, nous aimerions pouvoir l’inviter à souper sans toutefois le laisser décider du menu.

La deuxième semaine commencera avec les bourdes et bévues de chacun des partis qui durant la fin de semaine, accumuleront les sorties publiques. Encore une fois, je souhaite que chacun chacune d’entre-nous ait la logique d’avoir une grille d’évaluation constructive de pour et de contre afin de voir en fin de parcours qui des partis politiques aura marqué votre intérêt, réconforter vos craintes et changer votre perception négative des politiciens.

L’importance dans cette situation est de voter, pour ou contre les idées, pour un changement ou un statu quo pour un homme ou une équipe.

lundi 28 mars 2011

La campagne électorale canadienne a besoin de votre vote.

Jour un de la campagne, il y a eu un peu d’action cette fin de semaine, mais je ne nous sentais pas encore en campagne. Aucun autobus de campagne à l’exception de celle des libéraux sans le visage du chef. Est-ce voulu? Souhaité? Nous verrons bien si cette dernière entrera à l’atelier afin de finaliser l’emballage. Pas, ou peu de pancartes accolées aux lampadaires ou aux intersections des rues, mais rassurez-vous elle viendront. Quoi qu’il en soit, les chefs ont tous mangé en fin de semaine, le bloc dans un marché de fruit et légume de Montréal, les libéraux dans un commerce de bagel et les conservateurs dans une partie de sucre. Seul le bon vieux Jack a reçu ses partisans à la chaleur pour leur dire qu’un vote pour le bloc c’est un vote pour les conservateurs.

Comme personne n’était prêt, les discours sont restés stériles et centrés sur la possible coalition d’après élection si les conservateurs entraient minoritaires. Imaginez un seul instant que le bloc soit représenté massivement dans une telle coalition et que des décisions importantes pour le Canada tout entier devraient être prises par des séparatistes.

J’écoutais des animateurs de radio demander déjà lors de cette première journée de campagne qu’elles seraient les engagements de celui-ci ou celle-là. Donc si je comprends bien, nous élirons celui où celle qui nous fera le plus grand nombre de promesses qui seront non respectées une fois l’élection passée. Nous sommes encore des ‘’put’’, qui sont prêt à se vendre aux plus offrants sachant très bien que nous n’avons plus d’argent tant au fédéral qu’au provincial et que toutes demandes exaucées se réalisera avec notre argent.

Se faire dire par des politiciens responsables que nous devrons couper, être rationnels dans nos choix et que cette élection se fera sous le signe de l’austérité. Pour les 5 prochaines années, nous couperons dans tout ce qui n’est pas utile à l’ensemble de la population. Nous vous promettons, de réduire le déficit et que tous les grands chantiers seront rapportés plus tard, car nous avons du ménage à faire et que nous souhaitons réduire les impôts avec ces mesures.

Je voterai de façon rationnelle, mais personne ne me dira pour qui voter, je n’attends rien de personne sauf l’intégrité et le respect.

Claude Roy

samedi 26 mars 2011

L’éducation sur texto

Premièrement, il faut faire la différence en instruction et éducation. L’instruction, c’est ce que nous sommes supposés devoir acquérir dans notre si bon système d’éducation. L’éducation ce sont les principes de vie que nous devrions recevoir au sein de la famille. Nos parents quoique pressés, angoissés, affublés de dettes et de contraintes, sont néanmoins supposés prendre un certain temps pour l’éducation de leurs enfants. Ils se doivent de les préparer à la vie qui s’annonce moins facile qu’ils veulent bien le croire. Mais, comme plus de 50 % des unions ne fonctionne pas rationnellement, nos jeunes ont une clef dans le cou à l’âge primaire et ils l’auront pour le reste de leur vie de jeunesse. Papa et maman étant trop occupés ailleurs, maman cherchant à s’accomplir afin de ne jamais ressembler à l’esclave qu’était sa mère. Papa, cet éternel adolescent tarde à prendre sa maturité et continue sa vie de jeunesse sous toutes ses formes, fuyants ses responsabilités de nouveau parent. Notre génération a inventé l’ordinateur, la génération actuelle s’en sert. Sous prétexte d’avoir un lien avec celui ou celle qu’il oublie, le parent fournit à nos jeunes ordinateurs, jeux vidéo et cellulaire. Le jeu vidéo remplace le temps de qualité que nos jeunes pourraient avoir avec les parents trop pressés par leur propre besoin, le cellulaire est le lien rassurant derrière lequel les parents se cachent pour mieux jouir de leur propre vie. Quant à l’ordinateur, il est l’outil pédagogique parfait pour les parents qui aspirent individuellement à du temps de qualité.

Maintenant que j’ai exprimé mes inquiétudes, voici donc un fait. Cette semaine, l’histoire de Samarta Ardente, cette secrétaire qui profitait de ses soirées pour se livrer à sa double vie, a été ainsi dévoilée par un jeune petit con de 14 ans en recherche de connaissance sur le web. Nous accuserons la secrétaire de manquer de jugement, nous demandons à la commission scolaire d’intervenir, car la vie de nos enfants est étroitement liée au milieu scolaire dont elle fait partie. Mais avons-nous un seul instant accusé les parents de ce jeune de 14 ans qui surfe sur des sites pornos. L’encadrement familial ça vous dit encore quelque chose? Vous, les jeunes parents si parfaits, vous nous accusez nous les baby boomers de tous les mots de la terre. Selon vous, nous sommes responsables de tout ce qui va mal aujourd’hui. Occupez-vous donc de vos enfants, vous les avez mis au monde, cessez de vous en débarrasser en les confiant en garderie, surveillez ce qu’ils font sur Internet et contrôlez leur cellulaire.

Aujourd’hui, nous condamnons une imbécile irréfléchie, mais nous devrions critiquer les parents de ce jeune pour inconduite familiale, irresponsabilité parentale et débilité profonde. Ce n’est pas parce que vous leur permettez de se coucher tard que vous êtes de bons parents, c’est que votre égoïsme vous culpabilise tellement que vous permettez à vos petits empereurs de mettre le bordel partout sous prétexte de leur laisser vivre leur vie. Vous êtes responsable de la génération qui suivra, malheureusement pour vous vous vivrez avec vos souvenirs de, j’aurais donc dû! Je suis chanceux, je serai mort avant de connaître cette génération d’enfants — empereur, devenir les dirigeants de demain. J’ai confiance en cette jeunesse qui malgré tout survivra au manque de responsabilisation des parents. Continuer de rejeter sur les autres votre manque de cohérence, tout cela vous rattrapera.

Claude Roy

vendredi 25 mars 2011

Les élections font perdre la raison

Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes à quelques heures du déclenchement des élections. Déjà, les hommes et femmes politiques entreprennent les parades nuptiales en vue de faire la cour aux électeurs et électrices encore sous le charme de ces discours-fleuves. Si nous étions logiques avec l’importance de notre vote, nous devrions mettre en place une grille d’évaluation avec le positif et le négatif de l’offre en présence. Qui a fait quoi, qui a promis, qui a tenu sa promesse, qui a menti, qui a dit la vérité. Qui a tenu tête devant l’adversité, qui a fait de la petite politique sur des sujets anodins. Voter logiquement, réfléchi, pensé, et surtout évalué. La seule personne à qui vous ne pouvez mentir c’est à vous-même, si vous réussissez ce tour de force, je vous invite à vous lancer en politique.

Je ne ferai pas le débat des conservateurs ou des libéraux, je vous livrerai mes états d’âmes contre les bloquistes. Nous sommes loin de la coalition de Lucien Bouchard et des dissidents politiques de tous acabits qui créaient ce parti en réaction de la désillusion de Meech. Parti qui se voulait temporaire et qui ne souhaitait que défendre les intérêts du Québec contre une rebuffade canadienne orchestrée. Aujourd’hui, ce sont des hommes et des femmes du Québec qui s’accrochent désespérément à leur salaire venu du Canada qu’ils maudissent tous les jours. Ils partiront avec une pension payée par l’ensemble des

Canadiens qui font les frais de leur mépris quotidien. Un parti qui ne sera jamais au pouvoir, qui n’apportera rien au Québec et qui se contente de faire de la politicaillerie à la moindre occasion. Pourquoi avons-nous peur du reste du Canada vers lequel nous réclamons notre chèque de péréquation annuel?

Le Bloc ne nous sortira jamais de ce joug imaginaire, il ne fera jamais partie du pouvoir, nous laissant affaiblis par notre geste déraisonnable de conserver ces gens à Ottawa. Ma cour est sécuritaire, je n’ai pas besoin d’un chien de garde. Crier afin qu’Ottawa nous redonne ceci ou cela ne nous avance en rien. Vous avez voté pour un gouvernement majoritaire parce que le premier ministre vous a demandé d’avoir les deux mains sur le volant, les conservateurs n’ont jamais demandé cela. Je suis pour un gouvernement minoritaire parce que le NPD ferait plus de gains, que les Libéraux reprennent leur place forte à l’opposition, non pas parce que nous mettons une bande de poules sans tête qui jacassent dans une basse-cour déjà trop petite.

Les conservateurs sont trop étanches, cachottiers, ils désirent maintenir le cap de l’austérité afin de faire sortir le Canada du marasme mondial, du modèle socialiste étatique qui doit faire sourire tout le monde, je lui dis bravo. Je déteste ses dépenses pour l’armée, ceci fait partie de mes mois dans l’échelle d’évaluation, mais je me dois en tant que citoyen responsable de faire cet exercice avant de donner mon vote. J’aime Jack Layton pour son côté rationnel, je déteste le chef libéral pour sa désinvolture et ses yeux menteurs. J’aimerais mieux un premier ministre plus populaire que M Harper, mais je me méfie des sourires perturbateurs qui finissent par nous pourrir l’existence. Votre vote est important pour l’avenir de tous, prenez le temps de faire l’exercice si vous désirez avoir de la crédibilité dans vos futures discussions. Si le hockey demeure plus important dans votre vie que l’avenir du Canada alors je vous souhaite bonne chance dans votre monde que je quitte sans regret.

Claude Roy

lundi 21 mars 2011

Préparer l’avenir avec le souvenir du passé.

Je suis renversé de voir que nous n’acceptons que si peu d’idées du passé sous prétexte que nous ne sommes plus de notre temps. La génération qui m’a précédé et par la suite la mienne a tracé la vie comme nous la connaissons aujourd’hui sans toutefois en avoir le crédit. Les jeunes nous reprochent les catastrophes économiques actuelles, alors que nous les avons subis et non provoqués. Nous avons, j’en conviens, été à la base de la syndicalisation, mais pas celle qui est outrancière avec laquelle nous devons coexister. Si nous avions une vie plus paisible sans cellulaire ou BlackBerry, sans ordinateur personnel et sans les réseaux sociaux, nous vivions tout de même de grades amitiés. Nous n’avions pas de système de garderie, mais des femmes qui choisissaient de prendre soins de nos enfants. Nous avions des femmes de carrières pour qui l’éducation et l’instruction de leurs enfants étaient à la base même de leur vie. Nous avions des valeurs morales basées sur le respect des institutions, des personnes, et des organisations. Nous étions les travailleurs fidèles à l’entreprise et soucieux du travail bien fait. Nous aidions les plus faibles, car ils étaient les plus vulnérables. Nous n’étions pas parfaits, et nous savions reconnaître nos limites. Une hiérarchie était en place et bien que jalousée, cette dernière était rarement décriée.

Aujourd’hui, c’est chacun pour soi, chacun dans son cours, et surtout ne me dérangez pas. Nous avons besoin de vacances quand un nouveau-né prend sa place dans la maison, nous avons besoin d’une garderie pour y faire élever l’enfant qui dérange mon plan de carrière. Nous avons besoin du deuxième salaire pour payer la deuxième auto, la maison trop grosse achetée pour impressionner les autres. Un deuxième salaire pour la garde-robe nécessaire afin de faire taire les consoeurs de bureau. Les hommes cherchent encore et toujours le jeune en lui, il acceptera temporairement une période de transition vers sons statut d’homme, mais rapidement ses démons reprendront le dessus laissant en plan maison, enfants, femmes et responsabilités.

Regardons devant nous sans se souvenir, c’est ignorer ses erreurs en se mentant à soi-même. C’est d’exiger des autres la compassion et le respect en oubliant que nous sommes semblables. Aujourd’hui, la situation économique du Québec est le reflet de cette société revendicatrice, individualiste, irréaliste qui vit aisément avec le mensonge et l’indifférence.

Claude Roy

jeudi 17 mars 2011

Passion, émotivité et réalité.

Afin de bien faire comprendre mon point, je me dois de vous dire que je ne suis pas nécessairement un conservateur aveugle. Ayant été dans l’opposition dans un gouvernement minoritaire, j’ai tout de même pu constater la détermination de deux hommes totalement différents. Le Premier Jean Charest qui n’a pas été capable de vivre dans un contexte minoritaire et qui a déclenché des élections qui ne pouvaient que l’avantager. Le second, le Premier ministre du Canada qui lui navigue allègrement dans ce contexte difficile, mais essentiel en démocratie. Les deux hommes aiment le pouvoir, mais pas avec le même sens du devoir. M Charest qui avec l’aide de ses amis et de sa famille libérale fait la pluie et le beau temps dans un contexte économique qu’il prétend serin, mais tout de même difficile pour la classe moyenne. De l’autre côté, un homme stoïque, dont les sourires forcés nous démontrent à quel point il est rigide dans sa vie et dans ses décisions. Deux hommes contrôlant qui n’ont pas la même vision de l’avenir?

Au plus bas dans les sondages, M Charest donnait au maire Labeaume un cadeau de plus de 200 millions de dollars pour un dossier logique, mais qui a vite dérapé et est devenu plus émotif que rationnel. Pendant ce temps, le fédéral investissait dans la ville et la région immédiate de Québec plus d’un milliard de dollars pour placer la ville dans un marché international. Longtemps, on a dit que l’aéroport de Québec était un hangar de brousse, nous étions une république de banane. Mais depuis les rénovations, nous avons une vision sur le monde, et des installations de qualité. Afin d’avoir plus de congrès internationaux, nous aurons maintenant un centre de foires attrayant pour cette clientèle difficile. Mais à quoi bon défendre l’indéfendable, les conservateurs n’ont pas offert de jouet aux amateurs de hockey de Québec qui espèrent encore et toujours voir revenir leur Nordique. Les journaux parlent de rattrapage électoraliste, mais n’en est-il pas de même pour le cadeau des libéraux. Sommes-nous si inconscients du danger de se positionner hors du pouvoir fédéral, et ce, pour les prochaines années? N’ont-ils pas rempli la liste d’épicerie de Sieur Labeaume? L’amphithéâtre n’était pas sur la liste des priorités à cette époque. Bien des dossiers restent à compléter à Québec, pouvons-nous espérer de l’aide de quelqu’un à qui nous tournons le dos?

L’avenir de la ville est dans vos mains, votre vote fera toute la différence, les conservateurs ont besoin de nous, ils ont fait la gaffe de porter le gilet des Nordiques en laissant croire à un aide potentiel. Rapidement M Harper a dit qu’il n’y avait pas de programme pour cela, mais jamais les amateurs n’ont entendu, ils n’ont jamais voulu entendre le message du début. Mme Verner est rapidement devenue la tête de Turc sur laquelle repose toute la honte et le mépris. Soyons un peu logiques, nous aurons besoin de l’argent du fédéral pour compléter le dossier de l’amphithéâtre et ce n’est pas vrai qu’ils doivent le donner. Alors que les conservateurs ont déjà promis 50 millions et plus pour l’aéroport, les libéraux de Jean Charest réfléchissent encore sur ce dossier prioritaire.

Certaines personnes n’ont pas le même sens des priorités. Nous le constatons dans le budget d’aujourd’hui.

Budget et nid-de-poule.

Il y a tout de même plusieurs parallèles à faire entre les budgets des gouvernements et la période des nids-de-poule. Une route se doit, d’être bien préparé, bien irriguée, et construit sur du solide. Les routes du Québec n’ont aucune de ses qualités, c’est pourquoi chaque année nous devons les refaire à grands frais et surtout aux frais des contribuables que nous sommes. Il n’y a pas ou peu d’inspecteurs qui vérifient les agrégats, et s’ils le font, ils laissent trop souvent passées des petites variantes qui conduisent inévitablement à ce que nous avons ces jours-ci. Dès l’automne, nous pouvons prédire où se situeront les premiers nids-de-poule du mois de mars prochain. Une route mal préparée, mal nettoyée, mal asséchée, sur laquelle nous ferons une réparation temporaire qui ne passera pas le test du gel, dégel, pluie et neige en succession. Regardez le budget d’aujourd’hui et dites- moi, si tout cela n’était pas prévisible. Nous avons un gouvernement incapable de réduire ses dépenses, même s’il prétend le faire. Nous sommes mal préparés comme tous les printemps et c’est encore nous les consommateurs, les citoyens, les payeurs de taxe qui devront éternellement payer pour des dépassements de coûts, et de la mauvaise gestion.

Tout comme dans la chaussée il y aura des trous ici et là que nous tenterons de réparer à la hâte. De nombreuses solutions annoncées qui ne prendront jamais forme, une route que nous devrons refaire, mais qui sera temporairement réparée. C’est dans ces nids-de-poule que nous briserons nos voitures ce qui fera encore un trou dans notre portefeuille. Le budget viendra lui aussi chercher notre argent, il réduira notre pouvoir d’achat, réduisant la classe moyenne à quémander son dû.

Il y a sans aucun doute un parallèle à faire en nid-de-poule et budget, les deux risquent de devenir des trous sans fond. Nous devrons louvoyer afin d’éviter le pire.mais en fin de compte, il y aura toujours une surprise qui nous obligera à ouvrir notre porte-monnaie et y laisser s’engouffre les mains avides de l’argent des autres. Nous confions notre avenir à des gens qui n’ont aucune conscience collective, aucun désir de changement sauf sur papier et qui ne sont jamais imputables de leurs erreurs. Prenons tous ces hauts fonctionnaires sans volonté et exigeons d’eux qu’ils réparent les routes du Québec. Ils comprendront enfin ce que budget et nid-de-poule ont en commun.

Claude Roy

jeudi 3 mars 2011

Fable Labeaumienne

Maître Labaume sur son arbre perché tenait dans son bec un fromage.

À ses pieds, un renard de type Péladeau le regardait espérant le voir échapper le repas

Le renard commença à lui faire des compliments sur son pelage en espérant l’amadouer

D’autres avant lui avait tenté la manœuvre mais sans succès.

Maître Labaume espérait cacher ce fromage pour le laisser vieillir et s’assouplir

Comme l’espèce ne détecte pas l’odeur. Les effluves ne le dérangeaient point

Le renard par contre, savait très bien que le moment était propice.

Il entreprit donc une longue et fougueuse danse afin de distraire l’oiseau

Le but du renard était simple, nourrir sa famille et assouvir sa faim

Celui du corbeau était de demeurer impassible aux charmes et digne devant les flatteries.

Mais comme le temps avance et que le corbeau ne peux laisser ce fromage,

Il demanda au renard de partager le festin.

Si je te laisse surveiller ce fromage pendant que j’en porte un morceau au nid, il faut me promettre de m’en laisser pour ma famille et je t’en donnerai pour la tienne.

Le renard fit un signe de tête en guise d’approbation et le corbeau laissa tomber le fromage.

Aussi tôt par terre le renard le prit dans sa bouche et s’enfuit avec tout le morceau.

Laissant ainsi le corbeau pantois seul sur sa branche.

S’il avait attendu, le renard aurait cherché un autre festin, mais l’inexpérience du corbeau donna raison au renard.

Le corbeau peut chercher d’autres fromages, mais il y aura toujours des renards plus futés

Qui grâce à leur charme et à leurs instincts gagneront toujours sur les cervelles d’oiseaux.

mercredi 2 mars 2011

Votre vote est-t-il a vendre?

Nous traversons actuellement la plus médiatique des tempêtes. Depuis que le gouvernement Charest est en place, nous avons perdu confiance en nos institutions et la classe politique passe un mauvais quart d’heure. Nous espérons plus de nos politiciens et politiciennes, mais en même temps, nous avons les hommes et les femmes politiques que nous avons élus. Par dégoût ou pour un devoir de changement, nous avons donné à la classe politique notre sens des valeurs. Nous avons été des milliers à marcher en brandissant le spectre de la folie des grandeurs, demandant à ce même gouvernement de réduire son gargantuesque appétit. Plusieurs émissions de radio ont pris le relais sur les dépenses folles, l’irrationnelle pensée magique et la nécessité de nous reprendre en main.

Puis un jour, en pleine tempête, notre bon gouvernement décide sans nous consulter, qu’il devait investir dans le nouvel amphithéâtre du maire Labaume. Je suis content qu’enfin un conseil municipal passe aux actes et investisse dans le sport et loisir et moins dans la culture. Mais nous devons avoir le moyen de nos ambitions, je ne reviendrai pas sur ce que nous aurions pu faire avec cet argent, la n’est pas le débat. J’en suis simplement sur le fait qu’un gouvernement pourri par l’intérieur, souvent déconnecté de la réalité actuelle, du contexte économique difficile, tente d’acheter votre vote pour 200 millions de dollars. Puis enfin dans un coup médiatique important, les deux complices du début annoncent que le projet prend forme et que nous allons avoir l’amphithéâtre promis lors de la campagne électorale de la ville. Si vous m’élisez fort, sans trop d’opposition, je vous donnerai l’amphithéâtre de vos rêves. Mais le rêve n’était pas seulement le monument à la gloire de l’individu, le legs politique d’un homme vaniteux, mais bien le retour de l’équipe de hockey que nous avons perdue. Rappelez-vous seulement qui est parti avec l’argent de la vente, avions-nous droit à un léger retour de cet argent?

Afin de faire grandir le suspense, silence radio sur le groupe qui se joindra à ce projet afin d’en prendre le contrôle. Tout était cousu de fil blanc, décidé d’avance, mais la gloire devait être au rendez-vous. Un autre moment de gloire afin de couronner le travail de profondeur faisant ainsi oublier les gaffes passées. Ici encore je dois dire merci et bienvenue au groupe de M Péladeau qui redonnera aux gens de Québec un peu d’espoir de revoir un jour les Nordiques revenir au bercail. Ici encore nous savons qu’un homme d’affaire tel que M Péladeau ne prendrait aucun risque sans qu’il ne soit calculé et bien réfléchi. Il n’est pas loin de jour ou la transpiration des amateurs de hockey imprégnera les chandails passés et futurs. Maintenant, passons aux choses sérieuses, les députés fédéraux de la région de Québec ont commis la bévue de leur vie, ils n’ont volé personne, ils ont simplement manqué de jugement dans leur approche. Le reste du Canada tanné d’entendre les séparatistes bloquistes et péquistes, parasiter le Canada tout entier, n’ont pas apprécié ce geste de pure folie qui n’était au fond qu’un geste de solidarité sur l’idée du retour du hockey à Québec. Il n’en fallait pas plus pour que le gouvernement fédéral se protège de toute demande sur des dossiers semblables. Il venait ainsi de gagner le respect des autres provinces tout en abandonnant ses députés provinciaux au triste sort que les amateurs de hockey leur réserveront. Il annoncera dans quelque temps un budget déficitaire, mais qu’à cela ne tienne, la logique des partisans était que nous devions avoir de l’argent coûte que coûte. Le reste du Canada en a eu, nous voulons notre part, peu importe la conjecture, l’avenir du hockey de Québec transcende la logique et, que payent les générations futures, nous voulons notre bébelle aujourd’hui. Tels des enfants gâtés qui ont eu des jouets une année et qui ne comprennent pas pourquoi l’année suivante ils n’ont rien ou presque parce que le père est au chômage. Les courriels sont nombreux, les réactions sont agressives et la logique prend le bord. Nous aurions donné notre vote à nos députés s’ils nous avaient donné un peu d’argent, mais maintenant que le Canada dit non, nous voterons Bloc Québécois afin de les faire payer pour cet affront. Il est facile pour ces députés sans pouvoir de critiquer et de dire ce qu’ils auraient fait, ils ne seront jamais au pouvoir. Ils resteront un parti marginal représentant des Québécois et Québécoises qui croient encore que la guerre existe encore entre les Anglais et les Français. Les Anglais sont tellement écœurés de vous entendre crier contre le reste du Canada qu’un jour, ils nous jetteront dehors. Nous sommes une province pauvre qui va chercher son chèque de BS au Fédéral, mais cela nous l’oublions trop souvent. Votre vote est à vendre! Vendez votre âme, vos principes, votre droiture, vos vies, mais de grâce acceptez ce qui en découlera. Si les conservateurs sont rayés de la carte au Québec à cause de la sueur des amateurs de hockey, cela me décourage de cette population qui n’a plus aucune raison de crier. Soyez logique, et votez pour Charest et sa grande famille Libérale car ils ont acheté votre cerveau.

Claude Roy

samedi 19 février 2011

Nous attendions un sauveur, nous avons eu un serviteur.

Depuis des mois, nous attendions avec impatience que naisse une voix de droite qui bouleverserait nos vies. Nous espérions un sauveur avec du courage pour affronter la tempête syndicale. Nous rêvions de pouvoir entreprendre des réformes douloureuses, mais nécessaires. Mais rien de cela n’est arrivé, nous avons reçu un discours sans vie, des principes de réformes sans fondement, à peine une lueur d’espoir de voir enfin un chef charismatique qui enflâmes les foules et qui relie la population. Le sauveur s’est enfui, il s’est défilé devant la pression qui l’attend. Il conserve la chèvre et le chou il a le choix entre la poule et l’œuf.

La droite au Québec c’est un renouveau dans la pensée magique des électeurs. La droite c’est le bouleversement de nos idées, de nos valeurs, de notre façon d’agir et de percevoir le futur. Les premiers colons qui ont choisi de s’établir dans notre province afin de forger péniblement ce nouveau pays n’ont pas eu le choix. Ils ont appris péniblement ce qu’est l’hiver québécois, ils ont eu à composer avec les autochtones qui habitaient les lieux, et ils ont dû surmonter tous les obstacles afin de nous ouvrir la voie. Aujourd’hui, nous sommes comme ces premiers habitants qui malgré tout le modernisme, les connaissances et le développement industriel doivent recommencer la réflexion sur ce que sera le futur ces prochaines générations.Si nous avons tant reçu, pourquoi aujourd’hui ne pas penser au partage? Nous ne pourrons rien faire individuellement, nous devoir revoir nos façons d’agir, de penser, de partager.

Rien de socialiste dans ce discours, je reste profondément accrocher aux valeurs de la reconnaissance du travail, mais je demeure convaincu que l’imputabilité de nos gestes doit être récompensé ou puni. Repousser sur le dos de la majorité les erreurs commises par une seule personne n’a rien de démocratique. Donner des bonus de performances à ceux et celles qui nous dirigent et qui gèrent mal notre argent n’a aucun sens. Nous ne pouvons confier l’éducation de nos enfants à des gens qui n’attendent que leur pension.

Je ne parle pas ici de la classe professorale qualifiée que nous avons présentement, mais qui est mal supporté dans leur démarche? Nous avons une responsabilité personnelle dans le rétablissement des valeurs. Nous ne pouvons plus fonctionner dans ce monde individualiste et irrationnel sur ces choix de sociétés. Nous méritons de vrais chefs, des personnes authentiques aux valeurs profondes. Pas des marionnettes politiques dont la colonne vertébrale faite de bambou penche d’où souffle le vent. Nous méritons mieux que le message reçu, nous méritons plus que de vieux pieux, nous exigeons la vérité sur nos finances, notre dette, nos choix et une vue sur le futur. Nous n’avons rien de cela, on nous gave de cadeaux politiques, on nous endort de vapeur de changement, on se moque de notre intelligence. Vous recherchez des gens d’expérience, des patrons de grandes entreprises, des entrepreneurs qui ont marqué une région ou un secteur d’activité. Avez-vous déjà oublié comment ils ont obtenu leurs faveurs, avec quel argent ils ont vu grandir leur entreprise, avec quelle concession de la part des travailleurs. Qui fera face à l’adversité, qui aura le courage de se faire flageller sur la place publique, qui sera caricaturée par les meilleurs sur son programme prometteur. Qui aura ce courage et cette détermination, cette volonté? Quand il sortira au grand jour, aurez-vous au moins le respect de l’écouter, il ne sera pas le sauveur tellement attendu, mais au moins il ne sera pas le serviteur des gens qui se sont servi de leur privilège politique pour vider nos poches.

vendredi 11 février 2011

ENFIN UNE PROMESSE TENUE.

Je me réjouis de l’annonce d’aujourd’hui où deux hommes politiques unissent leurs désirs afin de donner à la population le cadeau d’une promesse électorale. Au plus bas dans les sondages, notre bon Premier ministre dans toute sa candeur, annonce à ces citoyens mécontents de sa gestion, qu’il allait aujourd’hui leur donner le cadeau tant mérité. Tout comme Jules César du haut de sa tribune qui regardait les gladiateurs se battre à mort, Charest songe à ces paroles séduisantes : quand la grogne rode, donnez au peuple du pain et des jeux et il vous vénérera. C’est exactement ce qu’il a fait avec sa promesse de 45% au tout début de la saga du nouvel amphithéâtre. Peu de temps auparavant, notre sauveur de 400e, notre maire par intérim, notre candidat à la prochaine élection demanda à sa bonne populace de lui donner un mandat fort, digne d’un seigneur, sans trop d’opposition afin de le laisser gouverner à sa guise. Les gens lui ont offert Québec sur un plateau d’argent, aujourd’hui il règle ses comptes, il comble de joie ses sujets, ils auront enfin un nouvel amphithéâtre afin d’aspirer à un retour possible du hockey professionnel, bravo!

Comme nous ne pouvons plus être rationnels, nous devrons laisser au vestiaire toutes nos revendications et nos frustrations. Les groupes se succéderont, les grands spectacles combleront nos besoins individuels, et finalement le retour possible d’un club de hockey professionnel fera oublier le désarroi dans lequel la population est plongée. Nous avons le droit à ce cadeau qui met un baume bienfaisant sur des plais encore béantes. Il n’y aura plus de contrats frauduleux, plus de malversations dans la gestion publique, plus de malades dans les hôpitaux, plus de personnes âgées criant à l’aide. Nos jeunes termineront leurs études, car l’éducation sera faite par des entraîneurs de hockey. L’univers s’est arrêté, les gens ont oublié, les politiciens sont contents.

Aujourd’hui, la terre s’est arrêtée, les jeux sont faits, les dissidents seront crucifiés sur la place publique, les élus du fédéral doivent immédiatement se chercher un nouvel emploi, car les gens ne les oublieront pas lors de la prochaine élection. Ils ont été rationnels, juste envers toute la population du reste du pays, digne du mandat de restriction que nous leur avions donné, mais notre goût du sport a été plus fort que tout et nous donnerons notre vote à un autre candidat afin de punir ceux qui nous ont fait l’affront. Aujourd’hui encore, dans la controverse des apparences de conflits d’intérêts dans le milieu de la construction et toujours plus bas dans les sondages, notre premier ministre allonge encore des millions en disant en souriant que lui et son équipe seront présents en 2015 lors de l’inauguration. Sommes-nous si permissifs, si aveugles, si insensibles pour ne pas réaliser la manœuvre politique? À quoi bon en débattre, le sport à ses raisons que la raison n’a pas?

Applaudissons à tout rompre, cela nous fera oublier le bruit des gens qui réclament un simple droit de vivre.

Claude Roy.

samedi 29 janvier 2011

Labaume au pays des merveilles


C’est une bien vieille histoire que celle d’Alice au pays des merveilles, mais notre bon maire nous la fait revivre dans un autre contexte. Qui est le lion peureux? Je vous dirai qu’à mon avis, il s’agit ici de Jean Charest qui loin d’être rassuré par sa prestance et ses actes, a préféré donner un cadeau plutôt que de montrer son courage. D’entrée de jeux, sans prévenir, il embarqua la population dans un délire qui ne trouve pas de dénouement. Vous devinerez sûrement que l’homme de métal sans cœur est notre premier ministre canadien pour qui l’histoire d’Alice est sans grand intérêt. Il accompagne le groupe, assiste pacifiquement à l’histoire, en fait partie, mais ne joue aucun rôle sauf celui qui se cherche un cœur à travers l’arc en ciel. Alice n’est nulle autre que Josée Verner qui suit le lapin le vrai meneur, le raconteur, le guide. Il propose à Alice la confection d’un nouveau château pour y accueillir l’ensemble des sujets, mais le lion a peur des gens et l’homme de métal ne comprend toujours pas pourquoi nous devrions aider la population. Ai-je oublié quelqu’un? Oui bien sûr, l’homme de paille, il ne s’agit pas ici de Clotaire rat-paille, mais bien de l’épouvantail qui commet des erreurs, bouscule l’histoire, crée l’imbroglio et suscite la dissension.

L’épouvantail profite de la naïveté et de l’insensibilité de l’homme de métal. Il détourne les faits, tente d’arranger l’histoire pour qu’il n’ait pas à rendre des comptes.

Mais Alice reste aux aguets, elle joue les jeux et elle se veut rassembleuse. À travers les décors enchanteurs, les nombreux soldats que sont les cartes représentant les bons et les méchants, nos personnages parviendront-ils à faire de ce château une réalité? Médisances, calomnies, intrigues, les sujets ne savent plus qui des acteurs dit la vérité. Plus l’histoire avance, moins peureux sera le lion, plus humain sera l’homme de métal, et plus organisé sera l’épouvantail. Sur une même tribune se retrouvent tous nos acteurs afin de saluer les sujets venus leur dire de suivre l’Arc en ciel.

L’histoire se terminera bien, car la peur du lion sera chose du passé, lui qui a tant promis, l’homme de métal retrouvera son cœur lors de la bataille finale devant la population, et l’épouvantail étreindra Alice qui lui a redonné sa dignité. Que la joute commence dans l’enceinte du château, les invités sont assis, les joueurs sont au centre de l’arène et l’arc-en-ciel couvre le ciel de Québec.

vendredi 28 janvier 2011

Le cheval de Troie de Labaume.

Depuis le tout début de la promesse électoraliste du maire, sur la construction potentielle d’un nouvel amphithéâtre à la suite de son élection, la ville tremble sous les minis séismes. Les sagas se multiplient et les gérants d’estrade trop nombreux brassent des jeux de cartes qui n’ont pas le même resto. Les jeux sont faits, mais les cartes ainsi mélangées ne correspondent pas à la main demandée.

À la porte de la ville, un cheval de bois semblable à celui de Troie surplombe toutes les controverses. Il est bien présent dans l’enceinte des murs, mais nous ne savons toujours pas si son centre est creux et qui se cache à l’intérieur. Personne ne prendra le risque de vouloir le brûler pour savoir si le bois qui le constitue est traité contre le feu et les insectes. Le fédéral a contribué à son déplacement à l’intérieur des murs de la ville, mais se refuse pour l’instant à le mettre sur son socle final. Les citoyens s’en approchent et ils ont été nombreux à le vouloir lors de la démonstration des plaines, mais aujourd’hui il faut trouver la vraie raison de sa présence. Achille, dans sa quête contre la ville de Troie, avait fait ce cadeau sachant exactement ce que les Troyens en feraient. Une fois dans la ville, il attendit la nuit, envahit cette dernière et durant la bataille y perdit la vie.

Qui se cache à l’intérieur, qui sont les acteurs potentiels, quelles offres seront présentées?

Autant de questions avec autant de réponses pertinentes, prometteuses, et soucieuses de la réalisation du projet.

Laissons au maire son autre moment de gloire, donnons-lui le temps de penser, car pour une première fois, nous n’assistons pas à un débordement prématuré. L’année 2011 débute sous le signe de la réflexion et je ne peux que l’en féliciter. Il regarde son cheval de Troie, mais son inquiétude persiste. Certains veulent y mettre de la couleur, d’autres souhaitent lui donner un nom, d’autres pensent à son utilisation lors de grandes fêtes. Ils ont tous de bonnes raisons de se réjouir, car la décision finale est proche, mais aurons-nous le monument que représente le cheval ou un centre creux et dangereux dont nous avons souvenirs?

Québec a le droit de fêter, de se réjouir et d’espérer. Nous devons préparer ce projet pour les générations futures et permettre aux acteurs de la pièce de préparer la représentation finale. Si le spectacle est lamentable nous ne blâmerons que nous-mêmes, car à trop vouloir voir la pièce sans préparation, nous risquons d’assister à un spectacle désolant.