dimanche 28 novembre 2010

Quelle image reflète votre miroir?

C’est une question que nous devons tous nous poser. Pour ceux et celles qui ont élu ce gouvernement, la question qui se pose en est une de jugement. Si bien sûr, les liens d’amitié ou d'allégeance politique aveuglante ont dicté votre main sur le bulletin de vote, alors vous devez vous questionner. Sachant que vous alliez avoir un retour d’ascenseur, une gratification, un passe-droit ou une promotion, vous n’avez pas réfléchi trop longtemps. Pour les autres qui ont choisi par conviction politique, vous avez à nouveau fait fi de tous les avertissements venant de vos adversaires politiques. Comment pouvez-vous parler à vos enfants en leur expliquant ce que c’est que l’intégrité, le sens des valeurs, l’importance de la démocratie et le respect de sa personne? Plus les jours passent, plus la masse est lourde dans les mains du forgeron qui devait nous faire un portail magnifique devant la nouvelle demeure.

La population s’est fait tromper, elle est maintenant entre les mains d’un despote qui accumule les tromperies, les fourberies, les écarts de conduite et qui malgré tout nie sa responsabilité. L’autruche a beau avoir la tête dans le sable, il y a tout de même 95 % de son corps qui est toujours visible. À chaque fois que les ministres font une annonce quelconque, ils parlent de la famille libérale, d’une famille unie qui aide ses amis. Un clan manifestement soudé à la valeur libérale qui ne laisse aucune place aux dissidents. Vous les rouges, convaincus du savoir suprême, vous les amis que j’ai perdus parce que je n’endossais pas les valeurs familiales, êtes-vous plus heureux aujourd’hui? Avez-vous encore le courage de vous rencontrer et partager votre vie de famille? Échangez-vous vos albums de photos?

Chaque jour, le sable s’accumule dans l’engrenage, la carrosserie se rouille sous l’effet abrasif des révélations qui égratigne la rutilante peinture du pouvoir. Votre regard deviendra de plus en plus fuyant, car complice des malversations, vous souhaiterez n’avoir jamais participé à la réunion. Vous en viendrez même à nier votre implication expliquant que vous ne saviez pas. Je vous pardonne, mais la population n’a pas ma sensibilité, elle vous fera regretter votre manque de courage et surtout votre négation complète sur les actes posés. Vous serez jugé et condamné sans possibilité de libération, et comme ce texte vous interpellera, vous ne pourrez plus vous soustraire au jugement de vos enfants qui devront vivre avec le souvenir d’un père qui les a trahis.

Claude Roy

Se souvenir en fermant les yeux

Nous aurons ce lundi un vote important dans la région de Kamouraska Témiscouata, un vote pourtant très régional, mais d’une importance provinciale. Un compté laisser vacant par le décès d’un homme de principe, mais qui faisait tout de même partie d’une famille indigne. La population veut reconnaître l’homme de cœur, mais elle est déchirée par l’idée de lui offrir un remplaçant qui ne serait pas à la hauteur. La population a peur des fantômes, elle se souvient des bons coups, mais ferme les yeux sur ce qui se passe depuis de début de sa maladie. Aurait-il accepté que ses enfants lui posent des questions sur ce que veulent dire les mots corruptions, collusions, conflits d’intérêts? Aurait-il pu se regarder dans un miroir en se disant fier de l’équipe dans laquelle il se trouve tout en pensant aux mépris qu’inspire le mot libéral? Quel héritage aurait-il voulu laissé sur la place publique, celle d’un homme de droiture ou celle d’un homme muselé refusant de dire le fond de sa pensée? Les libéraux ont acheté le compté avec un contrat de métro qui nous coûtera collectivement la peau des fesses. Nous paierons tout un chacun ce cadeau de Grec. Les libéraux ont rejeté le travail du DGE et ont miné sa crédibilité afin de sauver ce compté devant la perte inévitable de cette circonscription. Faisant croire aux citoyens que ce geste en était un de solidarité devant la maladie de leur confrère, il démontre encore une fois leur soif de pouvoir au détriment d’une saine démocratie.

La province tout entière décrie son mépris face aux allusions, elle réclame la démission du chef et l’ouverture d’une commission d’enquête publique afin de découvrir la vérité, et la population votera tout de même sur la seule base du souvenir. N’ayez pas peur, Claude ne reviendra pas vous hanter si vous ne lui offrez pas un successeur digne des Libéraux. Vous auriez eu la chance d’offrir à tout le Québec un vent d’optimisme, mais les cadeaux auront eu raison du sens des valeurs. Les libéraux auront un cadeau de Noël eux qui ne le méritent pas.

Qui croire!

Le Québec se prépare à recevoir sa première formation de droite que déjà la presse y voit un enfant mort né. La distance que prend M Facal à l’égard de M Legault est déjà perçue comme de la dissension au sein du groupe d’amis.

Les jeunes disent que leur droite à eux c’est plus de temps libre, plus de loisir, moins de travail et ils souhaitent vivre plus riches. Pourtant, la réalité est tout autre, la société actuelle est contraignante, son système syndical n’offre aucune souplesse, aucune place au jugement et ne permet pas l’amélioration de situations aberrantes. Nous sommes soutenus artificiellement par des mesures sociales coûteuses qui ne font qu’aspirer le peu d’air qui nous reste.

En définissant la gauche comme socialiste et égalitaire pour tous, nous comprenons mieux le rôle de l’état maternel qui nous allaite même si nous avons dépassé l’âge de l’être. L’état nous gave, nous accompagne, nous supporte tellement que nous oublions ce qu’est l’effort. Nous sommes des robots programmés qui accomplissent des tâches précises sans toutefois se demander pourquoi et pour qui nous le faisons. Nous sommes au bord du gouffre financier, car nous n’avons plus les moyens de nous payer ces services de luxe, ces prestations de sécurité, cette société de bienveillance.

Le centre droit se définirait comme un père de famille qui lève la voix pour se faire entendre, mais qui ne brisera jamais de vaisselle en guise de colère. Il a procuré la sécurité à sa famille, il a acheté la maison, l’auto, et tous les meubles à crédit, il peine à joindre les deux bouts, mais pour faire plaisir aux siens, il leur fera voir Walt Disney sur la carte de crédit. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade, les jeunes demandent de plus en plus, mais le salaire stagne et les paiements grossissent. Il se trouve un deuxième travail en prenant soin de ne rien leur dire sur les besoins réels d’une telle démarche. Il sourit, participe aux activités familiales et sociales, mais pleure la nuit venue. Il devrait tout avoué, mais il préfère continuer à nier allant même jusqu’au jeu afin d’entrevoir un horizon plus facile, mais à chaque fois la réalité lui revient en pleine face. De quoi sera fait demain, il ne se le demande plus, il attend patiemment espérant une crise cardiaque foudroyante mettant ainsi fin à son martyre.

La droite est plus rationnelle, plus sérieuse et surtout moins ‘’gourverne-maman’’. Il faut se prendre en main, réduisant nos dépenses, n’achetant que ce dont nous avons besoin. Il faudra payer un peu plus, mais les impôts nous laisseront plus de latitude, l’éducation sera moins gratuite, mais les services offerts seront de meilleure qualités. Les employés ne seront pas moins syndiqués, mais ils seront plus écoutés, et participeront à l’amélioration des méthodes de gestion. Les assistés sociaux deviendront plus riches, car ceux qui en abusent retrouveront le chemin de la dignité par un travail à la mesure de leur compétence. Les gens ne seront pas moins malades, mais ils choisiront eux-mêmes le type de soins qu’ils souhaitent. La droite n’est pas une maladie, mais une façon d’être, de penser, et d’agir. Une droite honnête, responsable et imputable de ses actes, pas question, de faire porter sur les épaules des autres le fardeau qui nous incombe. Une droite avec une vision d’avenir pour les siens, une droite rationnelle, constructive, déterminer dans ses choix, ses motifs et la quête de résultats.

Il faut convenir que les hommes et les femmes qui choisiront de défendre cette option devront faire fi des critiques, railleries, médisances et calomnies à leur égard. Ils devront garder le cap sur l’amélioration des services tout en réduisant les sommes allouées pour les offrir. La droite de demain se fera avec l’aide d’une population qui se cherche depuis des années, une population lasse de se faire mentir et prendre en otage. La droite doit être constructive, elle sera la mère de famille qui soignera une vilaine grippe avec un sirop efficace, mais dont le goût est discutable.

mardi 2 novembre 2010

La grogne n’est pas exclusivement péquiste.

À la lecture de la presse écrite de ces derniers jours, nous avons l’impression que le PQ est encore une fois dans la tourmente. Il l’est, n’en ayons aucun doute, séparatiste par ici, référendum par là, il faut attendre le bon moment, n’en parlez plus, la population sommeille! Ce matin, je regardais le journal ou M Canada, le Jean Charest conservateur défenseur du Canada et digne représentant du nom affichant un large sourire le soir de la défaite du (OUI) et je me demandais combien de temps il restera en selle. La grogne est aussi forte au sein du PLQ, mais le côté stoïque de l’équipe ne laisse présager aucun complot, aucune controverse. Les libéraux sont toujours souriants, confiants, et serin avec leurs décisions. Ils sont ces hommes et ces femmes de tête qui sous l’endoctrinement défendent avec dévotion le sermon appris par cœur. Ils doivent fidélité, respect, et déférence à leur chef, ils ne doivent jamais déroger à ce principe s’ils ne veulent pas se retrouver sur la banquette voisine de Pierre Paradis. Je comprends mal un homme ou une femme qui sait que ce qu’il fait est mal, mais qui signe et persiste dans cette voie. Quel principe de vie donnent-ils à leurs enfants, quel héritage empoisonné! J’aime regarder les yeux de mon fils qui pour le moment sait que je n’ai jamais rien fait de mal pour m’approprier une victoire ou une richesse. Les enfants sont le reflet de leurs parents, ils deviendront ce que les parents ont voulu qu’ils deviennent. Je regarde les agissements de Justin Trudeau en ce moment et j’imagine encore les affronts de son père face aux Québécois et Québécoises. Ceux que j’ai vu partir du clan libéral durant mon passage en politique l’on fait avec grand respect pour le premier ministre, mais en même temps, nous savions tous que leur défection se faisait,sous le signe du désavoue.

Pour ce qui est des péquistes, ils sont moins encadrés, plus humains, plus « people », ils,s ‘auto critiquent et se sabordent facilement. Ils sont plus tranchants dans leurs déclarations et moins réservés dans leurs états d’âme. Ils sont les instruments de leur misère à concerter leurs membres. Ils sont beaucoup plus émotifs que les libéraux qui sont comme des marionnettes parlant par la bouche du ventriloque qu’est Jean Charest.

Le PQ ne sortira jamais de ce débat constitutionnel qui est au cœur même de son programme, les péquistes rêvent à ce jour ou le pays du Québec deviendra réalité, mais, ils peuvent toujours rêver. Car Pauline première ne rêve de son côté qu’à devenir la souveraine d’un état aux prises avec une crise au sein même de son parti. La division au sein de l’équipe péquiste sert très bien les intérêts des libéraux qui sourient les dents serrées de peur que l’on voit leurs dents de vampire.

Claude Roy

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

Je ne suis ni péquiste, ni séparatiste, je suis profondément Canadien fier de notre pays, mais, convaincu que nous sommes en tout point différents. Je suis fier de ma langue et j’en suis un ardent défenseur bien que je l’écorche au passage autant dans mes dires que dans mes écrits. Je souhaite que nous vivions dans le respect des différences, mais sachant fort bien que l’anglais est incontournable quand nous envisageons une ouverture sur le monde.Actuellement, la population crie à tous vents qu’elle ne veux pas voter pour un Jean Charest qui représente tout ce que nous détestons, et refuse de donner son appuie à une Pauline Marois détestable, hypocrite, hautaine et si loin des gens ordinaires. Mais elle se voit déjà dans les livres d’histoire comme la première femme première ministre du Québec, elle se voit la première femme du Québec, battant un homme sur les marches du pouvoir. Elle s’y voit tellement qu’elle ignore les messages peu subtils que lui lance la population. Son parti risque de sombrer dans l’oubli avec la venue d’un nouveau parti politique qui lui ravira son trône.

Dans ses rangs, les gens parlent, discutent, et se préparent, je ne ressens pas cela dit la principale intéressée, je suis aimé, respectée, à la limite adulée. Elle se regarde dans le miroir, mais, elle refuse de voir, elle refuse d’entendre les avis, elle risque la survie de son parti pour entretenir sa vanité. Que nous réserve l’avenir de notre province aux mains d’une personne si complaisante, si égoïste et insensible envers les militants. Elle rêve de ses futurs voyages, de ses fastueux repas au côté des autres chefs d’État, elle touche presque au pouvoir, et elle s’endort sur le siège arrière de sa limousine.

Si elle était la femme qu’elle prétend être, elle accepterait d’admettre que personne ne l’aime, qu’elle engendrera la déchirure au sein de son parti, et que sous sa gouverne, la

population se placera en mode recherche d’une troisième voie. Nous avions l’habitude de voter pour le moins mauvais des deux partis en présence, mais demain nous voterons contre les deux partis en cause.

Ceux qui ont placé le Québec dans la position intenable dans laquelle elle s’enlise. Ceux qui ont voté des lois contraignantes, ceux qui ont mis en place un système socialiste indéfendable. Mme Marois ne représente rien de cette classe sociale prise à la gorge, étouffée sous le poids des agences, des sociétés bidon, des structures incongrues, des parasites sociaux. Elle est loin de ces fins de mois difficiles, des besoins criants d’une population pris en otage. Mais la cantatrice chante encore plus fort à chaque fois que les applaudissements cessent. Ne cherchez plus, l’exemple est criant de vérité, elle s’est placée en toute sécurité derrière l’ensemble de ses députés qui ne peuvent parler. Elle monte aux barricades à la moindre alerte, mais elle n’impose jamais ses idées, elle que la population n’aime pas. Le miroir montre son vrai visage,mais elle ne le regarde que la nuit tombée, car, il est plus facile de nuancer l’ombre qu’elle y perçoit.

Claude Roy

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

À la recherche du souverain

Depuis un certain temps, nous observons dans le paysage politique un peu d’euphorie, un vent chaud poussant le vent froid vers ses quartiers d’hiver. Bien que la neige soit à notre porte, nous entrevoyons un peu de sable chaud sur un fond de neige durcie. Des personnages que l’on croyait en vacances travaillent toujours pour un juste retour en politique. Les Legault, Facal, et autres grandes figures politiques passées, envisagent la création d’une nouvelle entité politique dans le dessin de combler la brèche laissée vacante par le court passage de l’ADQ. Pourtant, cette dernière est toujours présente dans le paysage, mais elle stagne dans l’opinion publique, car ses actions sont effacées par les souvenirs de son inaction passée.

La population se cherche un souverain, un sauveur, une personne plus forte que son parti, une icône sans équipe, qui en a besoin doit-on se demander. Si la solution était si simple, nous aurions tellement de sauveurs au Québec que le choix serait difficile à faire. Qui aurait le courage politique de proposer des solutions qui feront mal, qui redressera les finances publiques avec des réductions draconiennes dans certains secteurs. Qui aura le courage de faire face aux dirigeants syndicaux, en expliquant aux syndiquées qu’ils ne sont pas la cause, mais les instruments de ceux qui les dirigent. Qui aura le courage de dire aux médecins que les infirmières peuvent faire une partie de leur travail afin d’améliorer le service aux patients. Qui aura le courage et la volonté de réduire les agences de santé qui gangrènent le système. Comment annoncer aux commissions scolaires que tout leur personnel se retrouvera maintenant au service des étudiants dans le milieu scolaire? Qui prendra en charge la refonte des services sociaux afin de remettre au travail les gens aptes à le faire.

Avoir un discours rassembleur sans entraves médiatiques, laissant les jugements de valeurs à la population assez grande pour penser, elle qui l’est assez pour aller voter. Nous recherchons un sauveur, mais nous oublions l’équipe qui l’aidera dans sa tâche. Rappelez-vous que Jésus avait douze apôtres, les uns partageant la bonne nouvelle, les autres préparant la venue du Christ, mais nous conservons en mémoire celui qui l’a trahi.

Claude Roy

dimanche 24 octobre 2010

La servitude des enfants aux milles excuses.

Un débat qui refait surface depuis un certain temps est celui des enfants parfaits. Nous n’avions pas ce complexe, nos parents non plus. De nos jours les enfants qui bougent, discutent, ou chahutent, sont des enfants que l’on doit contraindre, car ils brisent le silence. Autrefois, nos parents nous dictaient la marche à suivre dans la vie et l’école nous rappelait les principes à respecter. De nos jours, l’enfant roi ou devrais-je dire l’enfant -empereur, dicte les lois à ses parents qui écoutent avec diligence les revendications de ces enfants que l’on regarde grandir. Ils sont la vérité, l’amour inconditionnel des parents face à ces enfants qui dictent leurs désirs sous le regard impuissant de ces mêmes parents sans colonnes vertébrales.

La peur du jugement des autres pousse ces mêmes parents à soustraire à leurs enfants les affres de la vie moderne. Ils achètent la paix avec des ordinateurs et assurent la proximité en offrant un cellulaire. Ils veulent et souhaitent la tranquillité, donc, ils ne sévissent plus sous le couvert hypocrite de l’amour.

Nos enfants- empereur sont intelligents, beaucoup plus que nous l’étions. Ils sont manipulateurs, fourbes et sans âmes, car ils n’ont pas eu d’exemple et ne savent pas la définition de ce qu’est le respect. Ils entendent les discussions décriant la vie, jugeant les autres sous de fausses valeurs et utilisant le mensonge à répétition sous le prétexte de la diplomatie. Nos enfants sont le reflet de ce que nous sommes.

Nos petits empereurs sont parfaits, les parents endossent maladroitement ce phénomène. Ils ne punissent plus, ne dictent plus les principes, et n’obtiennent que rarement le respect. Ces mêmes parents repoussent à l’école le soin de la discipline, mais n’acceptent pas que l’enfant soit puni. Ils crient à l’injustice et à l’incompétence de la personne qui a sévi. La société est malade tout comme nos enfants que l’on médicamente afin d’avoir la paix. Nous n’étions pas parfaits, nos parents non plus, et nous avons grandi avec des valeurs que l’on aimerait rejeter aujourd'hui, mais quand on y pense, nous n’avons rien de mieux à proposer.

Un peu de courage SVP.

Nous souhaitons tous voir des changements dans notre merveilleux monde politique. Les groupes actuels en formation discutent, nous devons agir. Les gens ordinaires ont des idées et il faut écouter. Des solutions simples et non simplistes, de la rigueur dans le travail à faire et une conviction inébranlable dans nos choix de solutions. Pour une troisième voix est à l’étape d’une première rencontre de discussion et d’élaboration d’un plan politique. De nombreux acteurs de tous les domaines seront présents et c’est seulement après cette réunion qu’une décision sans appel sera prise sur les possibilités de création de ce nouveau parti de droite. Aujourd'hui certains ténors du PQ d’autrefois sont venus nous dire qu’ils sont en réflexion. Nous discutons depuis des années sur les choses qui doivent changer. Ils étaient tous de cette équipe de députés qui ont abusé de leur pouvoir pour mettre le Québec dans la situation actuelle et ils voudraient que l’on croie encore à leurs promesses.

Il y a bien d’ADQ d’autrefois, mais pourquoi, le navire se vide t’il de ses matelots. Nous devons être à droite toute, la barre bien attachée afin de faire face à la tempête. Fini les tergiversations, les promesses non tenues et le mal de dos à force de courber l’échine. Ce n’est pas une guerre, mais un combat pour combattre la dette, l’insouciance des politiciens face à leurs devoirs, de la franchise avec l’électorat.

Une force politique nouvelle, loin des dangers de corruption qui guette, une force qui aura de la difficulté à trouver son financement, mais qui devra réussir la ou les autres ont échoué. Si nous croyons en notre avenir, nous découvrirons des comptables, des fiscalistes, des avocats, des ingénieurs, des professeurs et des infirmières prêts à proposer des solutions gagnantes. Tous les corps de métier rassemblés autour d’une saine gestion syndicale. Fini les tordages de bras, d’intimidation, de collusion et trafic d’influence. Nous aurions la chance de n’être pas encore corrompus par le pouvoir, nous pourrions voir venir d’où souffle de vent des demandes amicales.

Ce ne sont pas les fonctionnaires qui sont en cause, c’est l’augmentation des cadres qui s’engouffrent dans les dédales du pouvoir. Ce sont les amis que l’on doit récompenser et qui viennent alourdir la machine qui peine à avancer. Ce sont des structures, des groupes, des réunions inutiles des agences de toutes sortes, et des décisions douteuses qui ont au fil des ans créé le monstre multi tête que représente la fonction publique actuelle.

Les infirmières ne soignent plus, les professeurs n’enseignent plus, ils discutent et participent à des réunions aussi inutiles que nombreuses. Leur force ne sert jamais, ils gèrent des crises internes. Nos impôts font du chemin! Mais à quel prix et surtout à qui va tout l’argent que nous investissons dans ces chantiers. Tout est pourri, admettons-le! Donc, réagissons, soyons prêts pour le prochain rendez-vous avec la population. Ne mentons jamais, n’achetons pas de votes! Restons fiers devant la meute et ne craignons pas les morsures. Je vous demande si oui ou non, nous agirons dans l’intérêt de nos enfants ou si nous courberons l’échine encore une fois en votant pour le mois pire.

C’est une question de courage, en avons-nous encore!

jeudi 7 octobre 2010

Un peu de courage SVP.

Nous souhaitons tous voir des changements dans notre merveilleux monde politique. Les groupes actuels en formation discutent, nous devons agir. Les gens ordinaires ont des idées et il faut écouter. Des solutions simples et non simplistes, de la rigueur dans le travail à faire et une conviction inébranlable dans nos choix de solutions. Pour une troisième voix est à l’étape d’une première rencontre de discussion et d’élaboration d’un plan politique. De nombreux acteurs de tous les domaines seront présents et c’est seulement après cette réunion qu’une décision sans appel sera prise sur les possibilités de création de ce nouveau parti de droite. Aujourd'hui certains ténors du PQ d’autrefois sont venus nous dire qu’ils sont en réflexion. Nous discutons depuis des années sur les choses qui doivent changer. Ils étaient tous de cette équipe de députés qui ont abusé de leur pouvoir pour mettre le Québec dans la situation actuelle et ils voudraient que l’on croie encore à leurs promesses.

Il y a bien d’ADQ d’autrefois, mais pourquoi, le navire se vide t’il de ses matelots. Nous devons être à droite toute, la barre bien attachée afin de faire face à la tempête. Fini les tergiversations, les promesses non tenues et le mal de dos à force de courber l’échine. Ce n’est pas une guerre, mais un combat pour combattre la dette, l’insouciance des politiciens face à leurs devoirs, de la franchise avec l’électorat.

Une force politique nouvelle, loin des dangers de corruption qui guette, une force qui aura de la difficulté à trouver son financement, mais qui devra réussir la ou les autres ont échoué. Si nous croyons en notre avenir, nous découvrirons des comptables, des fiscalistes, des avocats, des ingénieurs, des professeurs et des infirmières prêts à proposer des solutions gagnantes. Tous les corps de métier rassemblés autour d’une saine gestion syndicale. Fini les tordages de bras, d’intimidation, de collusion et trafic d’influence. Nous aurions la chance de n’être pas encore corrompus par le pouvoir, nous pourrions voir venir d’où souffle de vent des demandes amicales.

Ce ne sont pas les fonctionnaires qui sont en cause, c’est l’augmentation des cadres qui s’engouffrent dans les dédales du pouvoir. Ce sont les amis que l’on doit récompenser et qui viennent alourdir la machine qui peine à avancer. Ce sont des structures, des groupes, des réunions inutiles des agences de toutes sortes, et des décisions douteuses qui ont au fil des ans créé le monstre multi tête que représente la fonction publique actuelle.

Les infirmières ne soignent plus, les professeurs n’enseignent plus, ils discutent et participent à des réunions aussi inutiles que nombreuses. Leur force ne sert jamais, ils gèrent des crises internes. Nos impôts font du chemin! Mais à quel prix et surtout à qui va tout l’argent que nous investissons dans ces chantiers. Tout est pourri, admettons-le! Donc, réagissons, soyons prêts pour le prochain rendez-vous avec la population. Ne mentons jamais, n’achetons pas de votes! Restons fiers devant la meute et ne craignons pas les morsures. Je vous demande si oui ou non, nous agirons dans l’intérêt de nos enfants ou si nous courberons l’échine encore une fois en votant pour le mois pire.

C’est une question de courage, en avons-nous encore!

mardi 5 octobre 2010

La gauche ou la droite, qui a raison?

Nous devrions parler de raison et non pas de passion quand nous parlons de la droite. Pour ce qui est de la gauche, ce sont nos acquis, notre bien-être, nos enfants, et nos mesures sociales. À l’époque où le parti Québécois a commencé à parler de séparation, le Québec s’est donné toutes les structures administratives afin de prévenir le lendemain de veille. Nous avons doublé chacun des ministères fédéraux afin d’en arriver à L’autonomie gouvernementale et administrative. Nous pourrions ainsi prévenir pour les mauvais jours qui allaient arriver. Aujourd’hui, nous sommes pris dans un dédale de fonctionnarismes qui alourdit nos mouvements et qui nous empêche de penser à demain. Bien que le PQ a toujours en tête son projet de société, la population est passée à autre chose, nous cherchons le juste équilibre entre notre désir de demeurer au sein du Canada et de sa confédération, tout en prônant notre identité linguistique. Nous espérons le respect pour des champs de compétence que nous considérons comme provinciaux et dont nous souhaitons être rois et maîtres.

La gauche représente la justice sociale, une étape importante de notre développement individuel, mais, elle nous coûte excessivement cher en programme de soutien et brime ainsi notre liberté nous rendant paresseux et peureux. Nous disions à l’époque que l’oisiveté était la mère de tous les vices, pouvons nous admirer le travail?

Des syndicats plus forts que jamais qui protègent non plus nos droits, mais qui servent à justifier le salaire des gens qui les dirigent. Plus de congés, moins de pression, plus de liberté et de loisirs, voilà la génération d’aujourd’hui. Pour nous les anciens, les vieux, les enfants gâtés des années 70, nous avons créé des conditions favorables à notre retraite. Du moins, c’est ce que nous disent les jeunes. Nous avons vécu sous l’ère des cartes de crédit que nous avons utilisées allègrement allant jusqu’à endetter le Québec d’aujourd’hui. En voulant trop bien faire afin d’obtenir des votes, nous avons acheté ces derniers avec de l’argent emprunté. Aujourd’hui collectivement nous devons rembourser tout en pensant aux erreurs commises. Pour gagner à nouveau la gauche fera des promesses qui nous paralyseront à jamais. Cette fois-ci, elle n’aura pas trop à le faire, car la population votera comme d’habitude, non pas pour le mieux, mais pour le moindre des deux.

La droite, c’est la raison et non la passion, le devoir avec une saine gestion du pouvoir. Elle représente ce que nous ne voulons pas, elle justifie ces actes par la pauvre situation économique dans laquelle nous sommes. Il faudrait réduire l’état, non pas les travailleurs, mais les cadres. Nous devrions devenir responsables et utilisateurs payeurs de certains biens, et ce, à leur juste valeur. L’éducation est importante, mais les jeunes ne veulent pas payer du moins pas trop, mais là encore c’est un paradoxe incroyable. Nous voulons des routes de qualités sans toutefois accepter de payer la note d’entretien. Des soins médicaux gratuits et rapides tout en refusant que les médecins gagnent aussi bien leur vie qu’un joueur de hockey. La droite a marché afin de demander au gouvernement de faire son ménage et d’arrêter de gaspiller notre argent et nous demandons maintenant un don de plus de 100 millions afin de pouvoir assouvir notre soif de spectacles et de sports. Notre ambivalence est remarquable, mais discutable, quand allons-nous prendre une décision sur l’avenir du Québec en laissant de côté nos émotions?

Gauche étatique, séparatiste et socialiste, droite sans émotion, sans passion, mais rationnelle, un choix s’impose! L’avenir de notre société est entre vos mains, faites disparaître la torpeur et les préjugés. Acceptez enfin de prendre des décisions difficiles, mais nécessaires. Il y aura un temps gris avant le retour des beaux jours, mais nous devons collectivement l’accepter afin de revoir un arc-en-ciel.

Claude Roy

lundi 4 octobre 2010

Quand une population se mobilise.

Nous n’avons pas l’habitude ici au Québec de voir des rassemblements populaires comme les deux derniers tenus à Québec en moins d’un an.

Celui des cols rouges qui a réuni pas moins de 50,000 personnes marchant sur la Grande Allée, et celui des plaines d’hier avec plus de 60,000 personnes.

Le premier demandant au gouvernement de faire le ménage afin de nous faire économiser de l’argent et ainsi payer la dette et celui d’hier demandant au gouvernement d’investir dans une infrastructure sportive multiculturelle.

Nous demandions au gouvernement de faire des économies et maintenant nous lui demandons d’investir dans le sport, toutes disciplines confondues.

Une marée rouge et une marée bleue, de quoi faire jouir les partis politiques qui se serviront allègrement de cette situation dans un avenir électoral prochain. Promettre de grands projets avec de l’argent emprunté c’est si facile. Tout débuta par la nécessité d’untel édifice pour la capitale nationale, le maire actuel, Régis premier, disait à la population, qu’il devait avoir un mandat fort si les gens voulaient un nouveau bâtiment sportif. La population a suivi son instinct et lui a donné ce qu’il demandait. Aujourd’hui, il tient promesse en allant de l’avant avec le projet coûte que coûte. Si la population accepte de payer collectivement la note des amateurs de sports, je n’ai pas de problème avec cela, pour ma part, ce sera ma contribution à l’émancipation sportive de mon fils. Les jeunes nous accusent nous les Baby-boomers d’avoir créé la situation actuelle, et que de financer cet édifice alors que nous sommes encore vivants serait un juste legs, j’accepte. Mais rappelons — nous que la mobilisation citoyenne a une portés importante et que les politiciens et politiciennes sont aux aguets de nos faits et gestes afin de nous manipuler avec des rêves souvent impossibles à réaliser.

Que les Nordiques reviennent faire l’actualité, que les pages de sports redeviennent rentables pour les journaux, je n’y vois rien de répréhensible,

Mais quand il est temps de voter pour que tous nos rêves se réalisent, nous laissons à une poignée de personnes le soin d’influencer notre vie. Devrions-nous voter tous ensemble sur les plaines pour chacun des engagements du gouvernement? Allons-nous enfin nous prendre en main comme les amateurs de sports le font? La France est dans la rue présentement afin d’influencer les politiciens sur des enjeux importants, mais attention, assurons-nous de faire la distinction entre des projets de société et des rêves socialistes ou individualistes. Ne cherchons pas l’appui populaire et le pouvoir de masse pour des revendications personnelles améliorant notre propre existence.

Sommes-nous sortis dans la rue pour une commission bidon qui nous coûtera 3000 sièges d’un nouvel amphithéâtre? Demanderons-nous collectivement une commission sur la corruption dans le domaine de la construction? Allons, peuple à genoux, rassemblez-vous et prouvez à ces gouvernements que notre avenir est aussi ou plus important que la venue d’un nouveau club de hockey. Ne soyons pas hypocrites, si la mobilisation est si importante pour la venue d’un nouveau de hockey, j’ose croire qu’une action semblable influencerait le débat pour l’avenir d’une population. Mais y aura t’il autant de couleurs dans la foule?

Claude Roy

dimanche 3 octobre 2010

Quand la vertu se cache sous les robes d’église.

Depuis quelque année et plus récemment, nous vivons au rythme des scandales religieux. Ma génération, celle des 55 et plus, sommes divisés, outrés et scandalisé par les récentes révélations. L’image de l’église est à jamais entachée par ces gardiens privilégiés qu’étaient les prêtres et à qui nos parents confiaient sans réserves leurs jeunes garçons. Nous comprendrons aujourd’hui qu’ils étaient en tout premiers lieux des hommes. Pour certains, ils avaient ce penchant pour une sexualité non avoué qui les conduisait vers le sacerdoce dans le dessin éhonté de cacher leur déviance sexuelle. À la lumière des dernières révélations, nous comprenons mieux maintenant certains gestes, paroles ou actes qui sont présents dans nos souvenirs et qui étaient à l’époque non perceptibles ces jeunes vivant dans la religion.

L’omniprésence de Dieu, celui qui voit tout, comment pouvait-il désavoué le geste d’un prêtre s’adonnant au viol intellectuel de sa jeune victime. La confession qui se voulait l’endroit rêvé des prêtres qui écoutaient le récit de ces jeunes garçons se masturbant et qui étaient alors l’ancêtre de la Web Cam d’aujourd’hui. J’imagine les actes posés dans ces isoloirs qui offraient aux prêtres pédophiles, l’identité de leur futur victimes. Ils connaissaient tout de ces jeunes qui confessaient leurs problèmes et qui venaient chercher dans le pardon de dieu un peu de réconfort. Ces vieux pervers se servaient de leur droit, de leur privilège pour dénaturer leur lien de confiance. Ils profitaient de leur pouvoir pour poser des gestes inavoués à l’époque par peur des représailles de l’église. La honte sur la famille qui n’avait jamais en tête l’idée que de tels gestes aient eue lieu. La confiance d’une population vivant encore sous le joug incestueux de l’église catholique avec sa toute puissance.

L’interprétation d’un enfant avouant à ses parents que l’homme d’église l’abusait sexuellement devenait impossible à dire. Les jeunes étaient pris entre l’autorité parentale qui croyait à l’église et qui avait peur de mourir dans les feux de l’enfer et l’homme en soutane noire qui représentait dieu et la vérité. Aujourd’hui qu’ils sont libres de prétendre le contraire, les victimes sortent de l’ombre afin de faire accuser les abuseurs mais ils demandent réparation. Que l’on paye pour des traitements, des psychologues, et de la réhabilitation soit, mais le débat est maintenant sur l’argent. Une vie brisée vaut quoi? Voilà l’actuel débat qui aura raison de notre croyance. Ils ne portent le vêtement religieux que dans les offices, mais sous la soutane colorée, reste l’homme imparfait qui risque à tout moment de tomber dans l’imaginaire des plus méfiants.

L’église est en crise, mais elle a couru après, elle n’a pas évolué, m’a pas cherché à se moderniser, et surtout n’a pas cherché à comprendre que l’homme a besoin de compagnie. En le laissant seul avec ses pensés et son imaginaire, il a cherché à assouvir ses désirs. Dieu l’a compris en donnant à Adam une compagne créant Eve, mais, l’église réfute l’action de Dieu

lui-même. En lui donnant une robe il cacha les instincts, maintenant nous comprenons mieux ce qui se cachait sous la robe noire.

mercredi 29 septembre 2010

La création de la richesse

Je déteste la situation actuelle car si nous recherchons à nous enrichir, ce ne sera sûrement pas en donnant les matières premières à des intérêts étrangers. Si nous acceptons de le faire, nous devons en retirer le maximum de richesse, sinon, nous ne créons que des emplois sans pour autant engranger de l’argent pour les générations futures. Sous Duplessis, nous avons donné notre fer pour quelques sous la tonne. Sous les gouvernements actuels, nous avons vendu la forêt à des intérêts américains ou autres qui aujourd’hui ne sont plus actifs chez-nous. Nous subventionnons des emplois afin de ne pas les perdre avec le chantage de ces compagnies menaçantes et irresponsables.

Nous avons la preuve, nous pouvons faire mieux que les autres, le développement et l’exploitation de notre richesse ultime l’hydro électricité.

Même si l’état est énorme en ce moment, j’aime mieux penser à une société d’état gérer par un conseil d’administration indépendant qui s’occupera entièrement du développement et de l’exploitation du gaz de schistes. Nous avons des géologues, des géomorphologues, des ingénieurs et des firmes internationales d’ingénierie, alors pourquoi demander aux autres ce que nous pouvons faire seul. De quoi avons-nous peur? Je ne sais pas qui à négocier les redevances, mais pour l’instant, nous ne pourrons faire aucun paiement sur les cartes de crédit avec des montants si ridicules. Plus récemment, nous avons demandé une redevance sur l’eau, résultat,.02Ç de plus la caisse de bière, très peu pour la captation de l’eau de sources et aucune pour les grands utilisateurs d’eau. Ce qui motive les gouvernements pour le moment c’est, la création d’emploi qui à eux seuls ne pourront créer la richesse souhaitée. Rien ou peu pour les terres utilisées, rien ou peu pour la captation du gaz.

Ce fut le même débat pour les éoliennes qui tournent présentement, trop peu d’argent pour les économies régionales, et quelques emplois bien rémunérés. C’est tout ce que nous avons présentement mais les compagnies qui les exploitent partent avec notre argent et notre vent. Comme nous avons les lignes, anciennes et nouvelles, pourquoi ne pas nationalisé l’énergie éolienne. Pourquoi avons-nous tant besoin de ces requins de la finance qui contaminent nos relations d’affaire et empochent les subventions gouvernementales en plus de la richesse du territoire. Nous sommes frileux, peureux, et incapable d’entreprendre le développement de nos richesses naturelles. Nous aimons mieux faire profiter les gros consortiums de nos richesses collectives en nous donnant comme bonbon à avaler la création d’emploi. Nous pouvons avoir les deux y avons-nous penser!

mardi 28 septembre 2010

Quand les femmes deviennent leur propre instrument de torture.

Dans les prochains jours, les femmes se regrouperont sur différents thèmes dont la guerre en Afghanistan, l’éduction sexuel à l’école, le libre choix d’avoir un enfant, et le salaire minimum chez la femme. Loin de moi l’idée de vouloir discréditer le mouvement de l’égalité homme femme, mais ici, il n’y a rien qui va dans cette direction. Un groupe de femmes frustrées qui prétendent parler pour l’ensemble des femmes du Québec et qui passent littéralement à côté des vraies revendications.

La femme n’est pas un instrument de provocation, mais l’importance qu’elle donne à leur apparence nous porte à croire le contraire. Les émissions de télé ne leur donnent pas de chance car dans bien des cas, elles se retrouvent dans des situations délicates et conflictuelles. Elles ne veulent pas être des femmes objets, mais elles acceptent tout de même de jouer le rôle. La femme parfaite a un corps proportionné, une maison de rêve, un mari dont toutes les autres femmes rêvent et des enfants sans reproche. Elle est riche, précieuse et voyage beaucoup. Elle a le boulot de direction, elle décide de tout, et elle accepte la pression. Mais en fait il y a beaucoup de contradiction dans son langage, sa vie est rapide, beaucoup trop, entre le réveil, les enfants à la garderie, le boulot, le stress de tous les instants, les repas, le ménage, et la vie sociale, elle craque souvent sous le poids des heures qui passent.

Nous ne leur avons jamais demandé d’être parfait, nous ne le sommes pas et nous recherchions seulement une compagne agréable qui vivra une vie amoureuse comblée. La vie n’est pas facile et seul certaines rêveries permettent de prétendre le contraire. La fédération des femmes du Québec a sur son site Internet des messages ridicules et provocateurs qui choquent bien plus qu’ils ne servent la cause des femmes. Ces grands combats ne sont plus nécessaires de nos jours. Nous avons compris depuis bien longtemps quelle place importante elles occupent dans le monde. Nous reconnaissons leur pertinence dans l’économie, leur place prépondérante au sein de la famille, et leurs aspirations professionnelles. Les femmes qui vivent seules et qui croient que la société doit les soutenir sans réserve, doivent comprendre, qu’elle doivent se prendre en main, retrouver la fierté du travail et accepter la responsabilité d’avoir un enfant en tant que mère-célibataire. Elles doivent commencer par s’accepter.

lundi 27 septembre 2010

Québec Montréal, les malheurs d’un vieux couple

L’une souhaite un nouvel amphithéâtre pour sa population, l’autre désire coiffé son stade d’un nouveau chapeau. Sur fond de conflit, la population donne son opinion, la presse propose ses solutions, les économistes parlent de rentabilité, les politiciens eux parlent de logique. Qui dit vrai dans tout ce beau monde. Une chose est sûre, les échanges sont cordiaux mais sentis, l’injustice est au banc des accusés. Pourtant, nous avons eu l’effort gouvernemental pour notre 400e, Montréal s’est vu offrir une salle de concert unique au Canada. Les deux paliers de gouvernement font des efforts sentis, mais toujours critiqués, car nous cherchons un équilibre difficile à faire. Montréal est une ville au prise avec des problèmes majeurs d’infrastructure et Québec cherche à se rajeunir vivant dans l’imaginaire de son maire. Nous avons tous et toutes des droits, des revendications, des aspirations à une vie meilleure, mais il ne faut jamais oublier qu’en bout de course, ce sera encore toute la population qui paiera la note. Je suis assez souvent sévère avec Montréal, mais, je dois être logique, la moitié de la province vit dans ses limites territoriales. Québec aura toujours sa part comme capitale nationale et Montréal aura toujours le droit de revendiquer des droits comme métropole et centre financier canadien. Il y aura l’échangeur Turcot qui coûtera des milliards, mais qui est essentiel à l’économie de la province. Des hôpitaux pouvant répondre à des besoins pressants et une usine de traitement d’ordures ménagères qui viendra alourdir la dette de toute la population du Québec. Pour sa part, la dame hautaine et exigeante qu’est Québec souhaite recevoir une cure de jeunesse avec un tramway moderne et performant, des quartiers verts et rassembleur, un nouvel amphithéâtre qui fera l’orgueil des générations futures. Que le débat s’ouvre, ajoutons tout cela sur la dette, achetons la paix à crédit et attendons de voir comment la nouvelle génération fera pour payer les coûts de notre mauvaise gestion et planification. La capitale profitera de sa cure de jeunesse et la métropole pourra enfin se débrancher de son masque à oxygène. Dans la rue les citoyens se retourneront afin de voir nos amoureux profiter des beaux jours qu’ils leur restent en souhaitant qu’ils n’aient plus de discorde au sein du couple car leur querelle coûte cher à la population.

Gauche, droite, idéologie libéralopéquiste.

Il n’y a pas si longtemps, le Québec comptait parmi ses rangs un jeune parti politique aux idées de droite plus pointues. L’ADQ de Mario Dumont était aux portes du pouvoir, mais un mauvais fonctionnement de la porte tournante propulsa l’équipe entière sur le trottoir. Nous y avons tous cru, nous étions si près d’un changement, si fier d’être politicien ou politicienne. La population décida que le changement ne venait pas assez vite et surtout que les promesses s’étaient transformées en mirage. La collusion des vieux partis a fait en sorte qu’aujourd’hui la population n’a plus de choix. Aucune solution à l’horizon, autant au fédéral qu’au provincial, la population votera pour le moins pire sans pour autant être représenté comme peuple. Le fédéralisme est important afin de conserver notre réputation internationale de terre d’accueil. Mais nous devons prendre conscience que notre avenir repose entre nos mains et que la peur du changement ne doit pas faire partie de l’équation. Il y aura, je l’espère, un parti de droite aux idées réformistes, novatrices, réalisables avec détermination et inébranlable face aux groupes de pression. Ce nouveau parti sera prêt à relever les défis, il travaillera dans l’intérêt de l’ensemble de la population et non pas celui de groupuscule idéologique.

Les questions seront posées, les actions seront proposées, mais il faudra cacher sa peur, et il faudra relever la tête et braver la tempête. Nous n’avons pas besoin de lologues pour nous dire que nous sommes des rêveurs. Nous croyons fermement à une réforme sociale, basée sur le respect et la dignité. Nous n’avons pas le droit en tant que baby-boomers de laisser l’économie dans l’état actuel sous le simple prétexte de dire que cela ne nous regarde plus. Nous avons voté pour les gouvernements qui nous ont placé dans la situation actuelle. fermé les yeux sur la corruption idéologie et financière en profitant largement de ce qu’elle nous a procuré. Nous sommes comme des vendeurs de drogue qui jouissent de leur argent, sans se soucier des drames humains qui se jouent dans la rue. Nous contribuons à la réhabilitation des junkies avec l’argent de la drogue que nous leur vendons.

Les idées de droite sont ce que vous voulez, ce que vous souhaitez voir appliquer, mais vous devrez avoir le courage de donner une chance aux coureurs. La presse démolira chacune de nos propositions, elle interprètera chacune des paroles et influencera chacun de vos gestes. Aurez-vous le courage de dire non! Ecouterez-vous jusqu’au bout les argumentaires avant de vous faire une thèse sur le sujet?

dimanche 26 septembre 2010

Quand la corruption se cache derrière nos principes.

Hier un article du magazine Mclean’s annonce que le Québec est la province la plus corrompue du Canada. Aujourd’hui les politiciens de toute allégeance crient au scandale. Pourtant, c’est par ces mêmes politiciens qu’arrive le scandale. Il n’est pas si lointain le souvenir du Parc olympique de Montréal, la commission Gomery, ou ces mêmes libéraux étaient dans la tourmente.

L’image du bonhomme Carnaval est honteusement utilisée, c’est la seule gaffe de cet article. Il n’y a pas de Québec Bashing, il n’y a qu’une vérité qui nous dérange, nous n’aimons pas savoir la vérité et nous cachons toute forme de preuve.

Qui dans sa famille ne connaît pas une personne décriée par cet article? Qui ne connaît pas un entrepreneur véreux? Nous connaissons tous et toutes une histoire de corruption sans pour autant l'avoir dénoncée parce que quelqu’un que nous connaissons pourrait avoir des représailles. L’univers de la construction est particulièrement actif dans ce domaine, soumissions multiples venant d’une même société qui utilise des compagnies sœurs. Projet qui s’étire indûment et qui rapporte des millions. Pénalités qui ne sont presque jamais appliquées et qui se transforment en bonus. Arrêtons de jouer la veuve et l’orphelin, nous sommes tous collectivement responsables en offrant notre vote à des partis politiques qui se succèdent avec les mêmes intérêts.

Nous avons peur du changement, nous refusons de voir la vérité, nous protégeons nos acquis même si le voisin souffre et aujourd’hui nous détestons que quelqu’un nous le présente en pleine face. L’hypocrisie collective est responsable de notre faiblesse comme peuple, nous avons tellement peur de perdre notre identité. Pourquoi, regardez-vous dans un miroir et dites-vous que vous n’avez rien fait d’irréprochable. Difficile à faire l’exercice ne trouvez-vous pas. Défendez-vous en disant que le reste du Canada ne nous aime pas, embarquez dans la GAME des péquistes et des bloquistes. Jouez à l’autruche tant que vous voudrez, vous aurez toujours du sable dans les yeux. Nous demandons de l’argent quand cela fait notre affaire, nous détestons le reste du Canada discuter notre demande et même si le pays n’a plus d’argent nous disons ici plutôt qu’ailleurs.

Nos politiciens nous mentent depuis des années, mais nous changeons de politiciens non pas en pensant que le changement sera pour le meilleur, mais simplement que notre choix est sans aucun doute le moindre mal, belle façon de penser!

samedi 25 septembre 2010

Que la honte puisse un jour disparaître.

Jour culminant s’il en est un, le premier ministre nous entretiendra de ses commentaires et opinions sur les allégations de maître Bellemarre. Tout en prêtant serment sur le fait de dire toute la vérité, il interprétera les faits à sa façon se défilant ainsi à son devoir de répondre aux questions. Nous en avons l’habitude, car je l’ai vu à l’œuvre tant de fois durant la période de questions à l’Assemblée nationale. Son plan de match est parfait, ses conseillers devraient avoir un bonus de rendement tellement ils ont su préparer sa défense. Bien qu’il ne soit accusé de rien, il a tout de même jugé bon d’être méprisant envers maître Bellemarre faisant état de sa pénible année comme ministre tout en ne négligeant pas d’entrer dans sa vie familiale et personnelle. Il est l’homme savon, la gelée de pétrole sur laquelle rien ne colle, il est coulant et sans emprise. Est-ce ce genre de personnage dont nous avons besoin comme premier ministre, ou chercherons-nous collectivement un homme ou une femme plus près de la population qu’il représente. Avons-nous seulement un premier ministre pour le beau monde, la classe politique favorisée par l’argent et les contacts. Que reste-t-il du reste de la population qui paye des impôts, travaille sans relâche afin de faire vivre le Québec.

Attention, je n’ai rien contre les gens riches qui procurent des emplois, qui sont la fierté d’une nation ou qui propulsent l’économie du Québec sur le plan international. J’en veux aux petites politiques de copinage, de partisanerie, de trafic d’influence, et surtout au fait que l’on peut faire n’importe quoi pour le pouvoir et l’argent. Suis-je comme Maître Bellemarre? Trop pur, avec l’épiderme un peu trop sensible pour ce dur métier qu’est la politique. Pouvons-nous espérer un changement ou allons-nous accepter collectivement une telle situation. Notre bon premier ministre était calme, serin, beau, et les spécialistes de l’image l’avaient bien habillé pour les circonstances.

Après les dernières semaines, nous revenons au questionnement du début sur qui dira la vérité et qui dira le mensonge le mieux préparé. Nous parlerons longtemps de cet épisode noir de la politique québécoise. Nous souffrirons collectivement de ce festival du mensonge, nous discuterons de cette commission tout en prenant position à la fin de cette dernière, en prenant soin de nous ranger du côté du plus fort, car nous détestons perdre.

Nous ne cherchions pas à savoir si les hommes d’influences tiraient les ficelles du pouvoir, c’était déjà connu et reconnu, nous recherchions la vérité sur l’éthique professionnelle, sur le fait, que dans certains domaines, il ne peut y avoir d’ingérence politique. Nous en sortons déçu et amer, la rage au cœur et l’indignation de constater que pour une millième fois, nous aurons été pris en otage par l’énormité du mensonge.

J’ai honte de ce que je laisse à la nouvelle génération, mes petits enfants vivront avec ce sentiment d’impuissance et les livres d’histoires seront les témoins muets de cet épisode.

Quand la tempête devient douce brise.

D’aussi loin que je me souviens, la politique était au cœur de notre famille. J’y ai entendu des discussions sur les bleue et les rouges. Des gens que l’on véhicule afin d’aller voter, des votes que l’on sollicite en faisant miroiter des avantages. Il y a eu des bouts de routes, du pavage de rang dans les régions rurales, des bureaux de poste qui changeaient de main lors du changement de pouvoir. Rien de bien nouveau sous le soleil de la politique, mais depuis un certain temps le phénomène a pris des proportions gigantesques et ce qui s’en suit n’aide en rien notre économie. Que nous donnions un bout de route à un ami du village, ce n’a rien de bien méchant, mais quand aujourd’hui ce même entrepreneur charge deux fois plus cher pour le même travail, là, nous parlons d’intégrité, de conflit d’intérêts de partisannerie et de corruption.

Quand nous sommes pris en otage au détriment de la justice sociale et d’une saine administration, cela n’a rien à voir avec des cadeaux politiques. Qu’un poste sois comblé avec une personne qui a voté du bon bord comme disent les politiciens cela n’empêche pas les enfants de manger, mais quand c’est toute la machine qui roule dans cette politique de patronage, c’est malsain pour l’économie.

Nous vivons présentement une commission d’enquête sur de possible tordage de bras afin de mettre des amis du parti dans les plus hautes sphères du pouvoir. Mais tristement nous assistons à une pièce de théâtre mal préparée, dont les acteurs ont appris des textes qu’ils répètent sans grande conviction. Ils ne gagneront pas d’oscar pour leur premier rôle, mais ils gagneront sûrement une place de choix à une des tables du buffet.

Quand dans une institution comme celle qui fait présentement enquête, nous écoutons des gens qui mentent sous le couvert du serment, nous sommes en droit de douter. Ils ne se rappèlent pas, ils y a des trous dans les agendas, des ratures sur des noms lieux ou endroits tout est savamment orchestré, tout est préparé, tout sera parfait pour épater le publique.

Comme Jules César disait; donnez-leur du pain et des jeux, je pourrai ainsi mieux les contrôler. Il y aura bien quelques victimes au passage mais rien que la population n’a déjà vu. Un commissaire endormant et complaisant, des avocats qui s’acharnent sur leurs victimes et qui ne cherche en rien la vérité. Un gros show que nous ne souhaitions pas, pendant ce temps, le poisson nage toujours.