mercredi 29 septembre 2010

La création de la richesse

Je déteste la situation actuelle car si nous recherchons à nous enrichir, ce ne sera sûrement pas en donnant les matières premières à des intérêts étrangers. Si nous acceptons de le faire, nous devons en retirer le maximum de richesse, sinon, nous ne créons que des emplois sans pour autant engranger de l’argent pour les générations futures. Sous Duplessis, nous avons donné notre fer pour quelques sous la tonne. Sous les gouvernements actuels, nous avons vendu la forêt à des intérêts américains ou autres qui aujourd’hui ne sont plus actifs chez-nous. Nous subventionnons des emplois afin de ne pas les perdre avec le chantage de ces compagnies menaçantes et irresponsables.

Nous avons la preuve, nous pouvons faire mieux que les autres, le développement et l’exploitation de notre richesse ultime l’hydro électricité.

Même si l’état est énorme en ce moment, j’aime mieux penser à une société d’état gérer par un conseil d’administration indépendant qui s’occupera entièrement du développement et de l’exploitation du gaz de schistes. Nous avons des géologues, des géomorphologues, des ingénieurs et des firmes internationales d’ingénierie, alors pourquoi demander aux autres ce que nous pouvons faire seul. De quoi avons-nous peur? Je ne sais pas qui à négocier les redevances, mais pour l’instant, nous ne pourrons faire aucun paiement sur les cartes de crédit avec des montants si ridicules. Plus récemment, nous avons demandé une redevance sur l’eau, résultat,.02Ç de plus la caisse de bière, très peu pour la captation de l’eau de sources et aucune pour les grands utilisateurs d’eau. Ce qui motive les gouvernements pour le moment c’est, la création d’emploi qui à eux seuls ne pourront créer la richesse souhaitée. Rien ou peu pour les terres utilisées, rien ou peu pour la captation du gaz.

Ce fut le même débat pour les éoliennes qui tournent présentement, trop peu d’argent pour les économies régionales, et quelques emplois bien rémunérés. C’est tout ce que nous avons présentement mais les compagnies qui les exploitent partent avec notre argent et notre vent. Comme nous avons les lignes, anciennes et nouvelles, pourquoi ne pas nationalisé l’énergie éolienne. Pourquoi avons-nous tant besoin de ces requins de la finance qui contaminent nos relations d’affaire et empochent les subventions gouvernementales en plus de la richesse du territoire. Nous sommes frileux, peureux, et incapable d’entreprendre le développement de nos richesses naturelles. Nous aimons mieux faire profiter les gros consortiums de nos richesses collectives en nous donnant comme bonbon à avaler la création d’emploi. Nous pouvons avoir les deux y avons-nous penser!

mardi 28 septembre 2010

Quand les femmes deviennent leur propre instrument de torture.

Dans les prochains jours, les femmes se regrouperont sur différents thèmes dont la guerre en Afghanistan, l’éduction sexuel à l’école, le libre choix d’avoir un enfant, et le salaire minimum chez la femme. Loin de moi l’idée de vouloir discréditer le mouvement de l’égalité homme femme, mais ici, il n’y a rien qui va dans cette direction. Un groupe de femmes frustrées qui prétendent parler pour l’ensemble des femmes du Québec et qui passent littéralement à côté des vraies revendications.

La femme n’est pas un instrument de provocation, mais l’importance qu’elle donne à leur apparence nous porte à croire le contraire. Les émissions de télé ne leur donnent pas de chance car dans bien des cas, elles se retrouvent dans des situations délicates et conflictuelles. Elles ne veulent pas être des femmes objets, mais elles acceptent tout de même de jouer le rôle. La femme parfaite a un corps proportionné, une maison de rêve, un mari dont toutes les autres femmes rêvent et des enfants sans reproche. Elle est riche, précieuse et voyage beaucoup. Elle a le boulot de direction, elle décide de tout, et elle accepte la pression. Mais en fait il y a beaucoup de contradiction dans son langage, sa vie est rapide, beaucoup trop, entre le réveil, les enfants à la garderie, le boulot, le stress de tous les instants, les repas, le ménage, et la vie sociale, elle craque souvent sous le poids des heures qui passent.

Nous ne leur avons jamais demandé d’être parfait, nous ne le sommes pas et nous recherchions seulement une compagne agréable qui vivra une vie amoureuse comblée. La vie n’est pas facile et seul certaines rêveries permettent de prétendre le contraire. La fédération des femmes du Québec a sur son site Internet des messages ridicules et provocateurs qui choquent bien plus qu’ils ne servent la cause des femmes. Ces grands combats ne sont plus nécessaires de nos jours. Nous avons compris depuis bien longtemps quelle place importante elles occupent dans le monde. Nous reconnaissons leur pertinence dans l’économie, leur place prépondérante au sein de la famille, et leurs aspirations professionnelles. Les femmes qui vivent seules et qui croient que la société doit les soutenir sans réserve, doivent comprendre, qu’elle doivent se prendre en main, retrouver la fierté du travail et accepter la responsabilité d’avoir un enfant en tant que mère-célibataire. Elles doivent commencer par s’accepter.

lundi 27 septembre 2010

Québec Montréal, les malheurs d’un vieux couple

L’une souhaite un nouvel amphithéâtre pour sa population, l’autre désire coiffé son stade d’un nouveau chapeau. Sur fond de conflit, la population donne son opinion, la presse propose ses solutions, les économistes parlent de rentabilité, les politiciens eux parlent de logique. Qui dit vrai dans tout ce beau monde. Une chose est sûre, les échanges sont cordiaux mais sentis, l’injustice est au banc des accusés. Pourtant, nous avons eu l’effort gouvernemental pour notre 400e, Montréal s’est vu offrir une salle de concert unique au Canada. Les deux paliers de gouvernement font des efforts sentis, mais toujours critiqués, car nous cherchons un équilibre difficile à faire. Montréal est une ville au prise avec des problèmes majeurs d’infrastructure et Québec cherche à se rajeunir vivant dans l’imaginaire de son maire. Nous avons tous et toutes des droits, des revendications, des aspirations à une vie meilleure, mais il ne faut jamais oublier qu’en bout de course, ce sera encore toute la population qui paiera la note. Je suis assez souvent sévère avec Montréal, mais, je dois être logique, la moitié de la province vit dans ses limites territoriales. Québec aura toujours sa part comme capitale nationale et Montréal aura toujours le droit de revendiquer des droits comme métropole et centre financier canadien. Il y aura l’échangeur Turcot qui coûtera des milliards, mais qui est essentiel à l’économie de la province. Des hôpitaux pouvant répondre à des besoins pressants et une usine de traitement d’ordures ménagères qui viendra alourdir la dette de toute la population du Québec. Pour sa part, la dame hautaine et exigeante qu’est Québec souhaite recevoir une cure de jeunesse avec un tramway moderne et performant, des quartiers verts et rassembleur, un nouvel amphithéâtre qui fera l’orgueil des générations futures. Que le débat s’ouvre, ajoutons tout cela sur la dette, achetons la paix à crédit et attendons de voir comment la nouvelle génération fera pour payer les coûts de notre mauvaise gestion et planification. La capitale profitera de sa cure de jeunesse et la métropole pourra enfin se débrancher de son masque à oxygène. Dans la rue les citoyens se retourneront afin de voir nos amoureux profiter des beaux jours qu’ils leur restent en souhaitant qu’ils n’aient plus de discorde au sein du couple car leur querelle coûte cher à la population.

Gauche, droite, idéologie libéralopéquiste.

Il n’y a pas si longtemps, le Québec comptait parmi ses rangs un jeune parti politique aux idées de droite plus pointues. L’ADQ de Mario Dumont était aux portes du pouvoir, mais un mauvais fonctionnement de la porte tournante propulsa l’équipe entière sur le trottoir. Nous y avons tous cru, nous étions si près d’un changement, si fier d’être politicien ou politicienne. La population décida que le changement ne venait pas assez vite et surtout que les promesses s’étaient transformées en mirage. La collusion des vieux partis a fait en sorte qu’aujourd’hui la population n’a plus de choix. Aucune solution à l’horizon, autant au fédéral qu’au provincial, la population votera pour le moins pire sans pour autant être représenté comme peuple. Le fédéralisme est important afin de conserver notre réputation internationale de terre d’accueil. Mais nous devons prendre conscience que notre avenir repose entre nos mains et que la peur du changement ne doit pas faire partie de l’équation. Il y aura, je l’espère, un parti de droite aux idées réformistes, novatrices, réalisables avec détermination et inébranlable face aux groupes de pression. Ce nouveau parti sera prêt à relever les défis, il travaillera dans l’intérêt de l’ensemble de la population et non pas celui de groupuscule idéologique.

Les questions seront posées, les actions seront proposées, mais il faudra cacher sa peur, et il faudra relever la tête et braver la tempête. Nous n’avons pas besoin de lologues pour nous dire que nous sommes des rêveurs. Nous croyons fermement à une réforme sociale, basée sur le respect et la dignité. Nous n’avons pas le droit en tant que baby-boomers de laisser l’économie dans l’état actuel sous le simple prétexte de dire que cela ne nous regarde plus. Nous avons voté pour les gouvernements qui nous ont placé dans la situation actuelle. fermé les yeux sur la corruption idéologie et financière en profitant largement de ce qu’elle nous a procuré. Nous sommes comme des vendeurs de drogue qui jouissent de leur argent, sans se soucier des drames humains qui se jouent dans la rue. Nous contribuons à la réhabilitation des junkies avec l’argent de la drogue que nous leur vendons.

Les idées de droite sont ce que vous voulez, ce que vous souhaitez voir appliquer, mais vous devrez avoir le courage de donner une chance aux coureurs. La presse démolira chacune de nos propositions, elle interprètera chacune des paroles et influencera chacun de vos gestes. Aurez-vous le courage de dire non! Ecouterez-vous jusqu’au bout les argumentaires avant de vous faire une thèse sur le sujet?

dimanche 26 septembre 2010

Quand la corruption se cache derrière nos principes.

Hier un article du magazine Mclean’s annonce que le Québec est la province la plus corrompue du Canada. Aujourd’hui les politiciens de toute allégeance crient au scandale. Pourtant, c’est par ces mêmes politiciens qu’arrive le scandale. Il n’est pas si lointain le souvenir du Parc olympique de Montréal, la commission Gomery, ou ces mêmes libéraux étaient dans la tourmente.

L’image du bonhomme Carnaval est honteusement utilisée, c’est la seule gaffe de cet article. Il n’y a pas de Québec Bashing, il n’y a qu’une vérité qui nous dérange, nous n’aimons pas savoir la vérité et nous cachons toute forme de preuve.

Qui dans sa famille ne connaît pas une personne décriée par cet article? Qui ne connaît pas un entrepreneur véreux? Nous connaissons tous et toutes une histoire de corruption sans pour autant l'avoir dénoncée parce que quelqu’un que nous connaissons pourrait avoir des représailles. L’univers de la construction est particulièrement actif dans ce domaine, soumissions multiples venant d’une même société qui utilise des compagnies sœurs. Projet qui s’étire indûment et qui rapporte des millions. Pénalités qui ne sont presque jamais appliquées et qui se transforment en bonus. Arrêtons de jouer la veuve et l’orphelin, nous sommes tous collectivement responsables en offrant notre vote à des partis politiques qui se succèdent avec les mêmes intérêts.

Nous avons peur du changement, nous refusons de voir la vérité, nous protégeons nos acquis même si le voisin souffre et aujourd’hui nous détestons que quelqu’un nous le présente en pleine face. L’hypocrisie collective est responsable de notre faiblesse comme peuple, nous avons tellement peur de perdre notre identité. Pourquoi, regardez-vous dans un miroir et dites-vous que vous n’avez rien fait d’irréprochable. Difficile à faire l’exercice ne trouvez-vous pas. Défendez-vous en disant que le reste du Canada ne nous aime pas, embarquez dans la GAME des péquistes et des bloquistes. Jouez à l’autruche tant que vous voudrez, vous aurez toujours du sable dans les yeux. Nous demandons de l’argent quand cela fait notre affaire, nous détestons le reste du Canada discuter notre demande et même si le pays n’a plus d’argent nous disons ici plutôt qu’ailleurs.

Nos politiciens nous mentent depuis des années, mais nous changeons de politiciens non pas en pensant que le changement sera pour le meilleur, mais simplement que notre choix est sans aucun doute le moindre mal, belle façon de penser!

samedi 25 septembre 2010

Que la honte puisse un jour disparaître.

Jour culminant s’il en est un, le premier ministre nous entretiendra de ses commentaires et opinions sur les allégations de maître Bellemarre. Tout en prêtant serment sur le fait de dire toute la vérité, il interprétera les faits à sa façon se défilant ainsi à son devoir de répondre aux questions. Nous en avons l’habitude, car je l’ai vu à l’œuvre tant de fois durant la période de questions à l’Assemblée nationale. Son plan de match est parfait, ses conseillers devraient avoir un bonus de rendement tellement ils ont su préparer sa défense. Bien qu’il ne soit accusé de rien, il a tout de même jugé bon d’être méprisant envers maître Bellemarre faisant état de sa pénible année comme ministre tout en ne négligeant pas d’entrer dans sa vie familiale et personnelle. Il est l’homme savon, la gelée de pétrole sur laquelle rien ne colle, il est coulant et sans emprise. Est-ce ce genre de personnage dont nous avons besoin comme premier ministre, ou chercherons-nous collectivement un homme ou une femme plus près de la population qu’il représente. Avons-nous seulement un premier ministre pour le beau monde, la classe politique favorisée par l’argent et les contacts. Que reste-t-il du reste de la population qui paye des impôts, travaille sans relâche afin de faire vivre le Québec.

Attention, je n’ai rien contre les gens riches qui procurent des emplois, qui sont la fierté d’une nation ou qui propulsent l’économie du Québec sur le plan international. J’en veux aux petites politiques de copinage, de partisanerie, de trafic d’influence, et surtout au fait que l’on peut faire n’importe quoi pour le pouvoir et l’argent. Suis-je comme Maître Bellemarre? Trop pur, avec l’épiderme un peu trop sensible pour ce dur métier qu’est la politique. Pouvons-nous espérer un changement ou allons-nous accepter collectivement une telle situation. Notre bon premier ministre était calme, serin, beau, et les spécialistes de l’image l’avaient bien habillé pour les circonstances.

Après les dernières semaines, nous revenons au questionnement du début sur qui dira la vérité et qui dira le mensonge le mieux préparé. Nous parlerons longtemps de cet épisode noir de la politique québécoise. Nous souffrirons collectivement de ce festival du mensonge, nous discuterons de cette commission tout en prenant position à la fin de cette dernière, en prenant soin de nous ranger du côté du plus fort, car nous détestons perdre.

Nous ne cherchions pas à savoir si les hommes d’influences tiraient les ficelles du pouvoir, c’était déjà connu et reconnu, nous recherchions la vérité sur l’éthique professionnelle, sur le fait, que dans certains domaines, il ne peut y avoir d’ingérence politique. Nous en sortons déçu et amer, la rage au cœur et l’indignation de constater que pour une millième fois, nous aurons été pris en otage par l’énormité du mensonge.

J’ai honte de ce que je laisse à la nouvelle génération, mes petits enfants vivront avec ce sentiment d’impuissance et les livres d’histoires seront les témoins muets de cet épisode.

Quand la tempête devient douce brise.

D’aussi loin que je me souviens, la politique était au cœur de notre famille. J’y ai entendu des discussions sur les bleue et les rouges. Des gens que l’on véhicule afin d’aller voter, des votes que l’on sollicite en faisant miroiter des avantages. Il y a eu des bouts de routes, du pavage de rang dans les régions rurales, des bureaux de poste qui changeaient de main lors du changement de pouvoir. Rien de bien nouveau sous le soleil de la politique, mais depuis un certain temps le phénomène a pris des proportions gigantesques et ce qui s’en suit n’aide en rien notre économie. Que nous donnions un bout de route à un ami du village, ce n’a rien de bien méchant, mais quand aujourd’hui ce même entrepreneur charge deux fois plus cher pour le même travail, là, nous parlons d’intégrité, de conflit d’intérêts de partisannerie et de corruption.

Quand nous sommes pris en otage au détriment de la justice sociale et d’une saine administration, cela n’a rien à voir avec des cadeaux politiques. Qu’un poste sois comblé avec une personne qui a voté du bon bord comme disent les politiciens cela n’empêche pas les enfants de manger, mais quand c’est toute la machine qui roule dans cette politique de patronage, c’est malsain pour l’économie.

Nous vivons présentement une commission d’enquête sur de possible tordage de bras afin de mettre des amis du parti dans les plus hautes sphères du pouvoir. Mais tristement nous assistons à une pièce de théâtre mal préparée, dont les acteurs ont appris des textes qu’ils répètent sans grande conviction. Ils ne gagneront pas d’oscar pour leur premier rôle, mais ils gagneront sûrement une place de choix à une des tables du buffet.

Quand dans une institution comme celle qui fait présentement enquête, nous écoutons des gens qui mentent sous le couvert du serment, nous sommes en droit de douter. Ils ne se rappèlent pas, ils y a des trous dans les agendas, des ratures sur des noms lieux ou endroits tout est savamment orchestré, tout est préparé, tout sera parfait pour épater le publique.

Comme Jules César disait; donnez-leur du pain et des jeux, je pourrai ainsi mieux les contrôler. Il y aura bien quelques victimes au passage mais rien que la population n’a déjà vu. Un commissaire endormant et complaisant, des avocats qui s’acharnent sur leurs victimes et qui ne cherche en rien la vérité. Un gros show que nous ne souhaitions pas, pendant ce temps, le poisson nage toujours.