jeudi 17 mars 2011

Passion, émotivité et réalité.

Afin de bien faire comprendre mon point, je me dois de vous dire que je ne suis pas nécessairement un conservateur aveugle. Ayant été dans l’opposition dans un gouvernement minoritaire, j’ai tout de même pu constater la détermination de deux hommes totalement différents. Le Premier Jean Charest qui n’a pas été capable de vivre dans un contexte minoritaire et qui a déclenché des élections qui ne pouvaient que l’avantager. Le second, le Premier ministre du Canada qui lui navigue allègrement dans ce contexte difficile, mais essentiel en démocratie. Les deux hommes aiment le pouvoir, mais pas avec le même sens du devoir. M Charest qui avec l’aide de ses amis et de sa famille libérale fait la pluie et le beau temps dans un contexte économique qu’il prétend serin, mais tout de même difficile pour la classe moyenne. De l’autre côté, un homme stoïque, dont les sourires forcés nous démontrent à quel point il est rigide dans sa vie et dans ses décisions. Deux hommes contrôlant qui n’ont pas la même vision de l’avenir?

Au plus bas dans les sondages, M Charest donnait au maire Labeaume un cadeau de plus de 200 millions de dollars pour un dossier logique, mais qui a vite dérapé et est devenu plus émotif que rationnel. Pendant ce temps, le fédéral investissait dans la ville et la région immédiate de Québec plus d’un milliard de dollars pour placer la ville dans un marché international. Longtemps, on a dit que l’aéroport de Québec était un hangar de brousse, nous étions une république de banane. Mais depuis les rénovations, nous avons une vision sur le monde, et des installations de qualité. Afin d’avoir plus de congrès internationaux, nous aurons maintenant un centre de foires attrayant pour cette clientèle difficile. Mais à quoi bon défendre l’indéfendable, les conservateurs n’ont pas offert de jouet aux amateurs de hockey de Québec qui espèrent encore et toujours voir revenir leur Nordique. Les journaux parlent de rattrapage électoraliste, mais n’en est-il pas de même pour le cadeau des libéraux. Sommes-nous si inconscients du danger de se positionner hors du pouvoir fédéral, et ce, pour les prochaines années? N’ont-ils pas rempli la liste d’épicerie de Sieur Labeaume? L’amphithéâtre n’était pas sur la liste des priorités à cette époque. Bien des dossiers restent à compléter à Québec, pouvons-nous espérer de l’aide de quelqu’un à qui nous tournons le dos?

L’avenir de la ville est dans vos mains, votre vote fera toute la différence, les conservateurs ont besoin de nous, ils ont fait la gaffe de porter le gilet des Nordiques en laissant croire à un aide potentiel. Rapidement M Harper a dit qu’il n’y avait pas de programme pour cela, mais jamais les amateurs n’ont entendu, ils n’ont jamais voulu entendre le message du début. Mme Verner est rapidement devenue la tête de Turc sur laquelle repose toute la honte et le mépris. Soyons un peu logiques, nous aurons besoin de l’argent du fédéral pour compléter le dossier de l’amphithéâtre et ce n’est pas vrai qu’ils doivent le donner. Alors que les conservateurs ont déjà promis 50 millions et plus pour l’aéroport, les libéraux de Jean Charest réfléchissent encore sur ce dossier prioritaire.

Certaines personnes n’ont pas le même sens des priorités. Nous le constatons dans le budget d’aujourd’hui.

1 commentaire:

  1. à titre d'information, n'oublions pas que ce 200 millions nous coûtera bien plus que cette somme...

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