mercredi 8 février 2012

Pourquoi s’énerver?

Nous aurons du grand Charest au menu de la prochaine campagne électorale. Il nous fera miroiter un grand repas, 7 services, ou les plats présentés auront tous des noms mystérieux aux goûts similaires. Pour sa part, Pauline Première, se présentera comme la femme forte qui a déjoué les pronostiques de destitutions. Elle a confronté les journalistes, paradé devant ses militants et garda le sourire jaune d’une fautive pardonnée. La disparition de l’ADQ sera remplacée par une salade composée d’élus désabusés, d’opportunistes notoires, et de rêveurs aux aspirations maladives. Les premiers sondages ont donné espoirs aux plus naïfs et, en a convaincu d’autres, qui croient que leur place au salon bleu n’était qu’une question de temps. Faire de la politique autrement ne veut pas dire jeter aux poubelles tout ce qui existe. Les hommes et femmes politiques qui ont travaillé à mettre en place des plans d’action, fignoler de nouvelles lois n’étaient pas, tous, fous à temps plein. Il est vrai que nous devrons recommencer sur des bases plus solides, avec la mise en place de mesures nettement plus responsabilisantes, et surtout rationnelles.

La droite, celle qui se veut constructive, a compris depuis des années que nous sommes devant une situation économique contraignante. Personne ne souhaite et ne veut faire de sacrifice afin d’aider la société à se reprendre en main. Nous devrons nous y résoudre, mais uniquement après avoir demandé à cette population la permission d’entreprendre ce grand ménage. Ce ne sera pas une course à deux ou à trois, cette fois-ci, il y aura des groupuscules qui se pencheront sur différentes solutions et ce sera à la population de déterminer son avenir, et ce, de façon rationnelle et réfléchie.

Ce n’est pas en éliminant les commissions scolaires que nous aiderons nos élèves, mais en responsabilisant la direction sur l’impact des échecs et la réduction des budgets en proportion de ces mêmes échecs. Ce n’est pas en augmentant le salaire des professeurs que nous donnerons plus aux étudiants, mais bien en leur proposant une école répondant à leurs attentes.

Il y aura des élections cette année, vous, en tant que citoyens, vous devrez prendre vos responsabilités. Vous devez suivre les débats, comprendre les engagements et vous faire une idée précise de ce que vous souhaitez pour votre avenir. C’est, entre vos mains que repose l’avenir de toute la société, ne le faites pas avec émotion, mais bien rationalités. C’est tout l’avenir qui risque de changer, alors pourquoi s’énerver?

jeudi 2 février 2012

Un autre débat émotif!

Pour avoir vécu cette situation, je comprends les gens de s’offusquer sur les propos du sénateur Boisvenue, mais en même temps, c’est une question de libre choix. Nous venons de vivre les débats d’une consultation spéciale appelée mandat d’initiative sur l’euthanasie. Une personne mourante, ou en phase terminale, une situation de non-retour ou nous demandons le droit au suicide assisté. Un criminel qui se voit devant une situation ou la loi le condamne à la prison à vie sans possibilité de liberté, n’a-t-il pas, le droit à ce même privilège. Je comprends que nous sommes dans la semaine sur la prévention du suicide, mais en même temps, tout cela fait l’affaire des journalistes qui auront encore un os à gruger. Ce sont eux, les vrais responsables, ils aiment mettre les politiciens dans l’embarras, cela fait du tirage de plus. Un petit scandale par ici, une parole émotive par là, voilà l’essentiel des journaux aussi télévisés que papiers. Un criminel n’a pas besoin de corde dans sa cellule, le mari de Diane Grégoire s’est servi de ses draps. Quand le débat sur l’euthanasie sera réglé, vous verrez des criminels en série demander le même privilège, quand ils réaliseront le mal qu’ils ont causé, la vie inutile qu’ils devront subir en prison, certains ne voudront plus vivre. Pas tous, mais plusieurs en feront la demande et alors, ces paroles futiles prendront un tout autre sens. Si collectivement vous acceptez de payer des prisons dorées à tous ces criminels, libres à vous, pour ma part, ils n’ont aucun droit. Ils avaient une vie de liberté totale, ils ont réduit à néant la vie des autres, brisés des rêves, ils ont poussé eux-mêmes des gens vers le suicide, maintenant qu’ils sont derrière les barreaux, nous devons les chérir et en prendre soin, ou est la logique? Ce sont des criminels qui ont perdu leurs droits, leur privilège leur liberté de penser ou d’agir. Pensons plus aux victimes qu’à ces personnes démunies de tous sens civiques, merci Monsieur Boisvenue, vous avez du vous rétracter, mais, les hypocrites qui vous entourent vous remercient d’avoir ouvert le débat.