samedi 29 janvier 2011

Labaume au pays des merveilles


C’est une bien vieille histoire que celle d’Alice au pays des merveilles, mais notre bon maire nous la fait revivre dans un autre contexte. Qui est le lion peureux? Je vous dirai qu’à mon avis, il s’agit ici de Jean Charest qui loin d’être rassuré par sa prestance et ses actes, a préféré donner un cadeau plutôt que de montrer son courage. D’entrée de jeux, sans prévenir, il embarqua la population dans un délire qui ne trouve pas de dénouement. Vous devinerez sûrement que l’homme de métal sans cœur est notre premier ministre canadien pour qui l’histoire d’Alice est sans grand intérêt. Il accompagne le groupe, assiste pacifiquement à l’histoire, en fait partie, mais ne joue aucun rôle sauf celui qui se cherche un cœur à travers l’arc en ciel. Alice n’est nulle autre que Josée Verner qui suit le lapin le vrai meneur, le raconteur, le guide. Il propose à Alice la confection d’un nouveau château pour y accueillir l’ensemble des sujets, mais le lion a peur des gens et l’homme de métal ne comprend toujours pas pourquoi nous devrions aider la population. Ai-je oublié quelqu’un? Oui bien sûr, l’homme de paille, il ne s’agit pas ici de Clotaire rat-paille, mais bien de l’épouvantail qui commet des erreurs, bouscule l’histoire, crée l’imbroglio et suscite la dissension.

L’épouvantail profite de la naïveté et de l’insensibilité de l’homme de métal. Il détourne les faits, tente d’arranger l’histoire pour qu’il n’ait pas à rendre des comptes.

Mais Alice reste aux aguets, elle joue les jeux et elle se veut rassembleuse. À travers les décors enchanteurs, les nombreux soldats que sont les cartes représentant les bons et les méchants, nos personnages parviendront-ils à faire de ce château une réalité? Médisances, calomnies, intrigues, les sujets ne savent plus qui des acteurs dit la vérité. Plus l’histoire avance, moins peureux sera le lion, plus humain sera l’homme de métal, et plus organisé sera l’épouvantail. Sur une même tribune se retrouvent tous nos acteurs afin de saluer les sujets venus leur dire de suivre l’Arc en ciel.

L’histoire se terminera bien, car la peur du lion sera chose du passé, lui qui a tant promis, l’homme de métal retrouvera son cœur lors de la bataille finale devant la population, et l’épouvantail étreindra Alice qui lui a redonné sa dignité. Que la joute commence dans l’enceinte du château, les invités sont assis, les joueurs sont au centre de l’arène et l’arc-en-ciel couvre le ciel de Québec.

1 commentaire:

  1. C’est une poésie douce à mon oreille. Un trip d'égo sur un plateau!! Avons-nous fermé nos yeux? Nous voulons un amphithéâtre, on nous en donne un. Avons-nous les moyens? Est-ce notre priorité #1? Je ne sais pas, mais cela me soulève des questions. Gérard Deltell soulevait des questions sur les engagements de Charest. Labaume promet et dit où il va prendre l'argent. Charest promet de l'argent mais où va-t-il la prendre? Je crois que ma radio faisait défaut car je n'ai pas entendu ce petit bout important là. Ha c'est vrai, Charest n'a pas besoin de le dire. De toute façon, ce qu'il dit, ce qu'il fait... c'est le noir et le blanc. Les bottines ne suivent pas les babines. Ya rien de grave, de toute façon, le manque d'intégrité d'une personne n'intéresse pas le peuple ignorant. Je me sens comme un égyptien, qui vit parmi des zombies HYPNOTISÉS. Ca donne rien de parler, on ne parle pas le même langage. Qu'en est-il de nos priorités sociales? C'est vrai, on n'a pas besoin de ca ici à Québec. Un peuple ignorant hypnotisé n'a besoin que des jeux et du pain...
    David Gagnon

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