Cette phrase, la Fédération des chasseurs et pêcheurs devrait l’inclure comme maxime au lieu de dire et je cite (l’interdiction d’utilisation des poissons-appâts est essentielle pour assurer du succès aux amateurs de pêche) ce qui aura une incidence directe sur le nombre de pêcheurs. J’en ai été étouffé, depuis quand la capture de poissons est-elle essentielle dans la pratique du sport. La pêche n’est-elle pas une détente, un ressourcement avec la nature? Ne pratiquons-nous pas la pêche sportive pour l’euphorie que nous procurent ces moments d’évasion? Les pourvoiries qui se servent de la réintroduction de poisson à demande afin d’attirer la clientèle ont leur raison d’être, car les pêcheurs achètent du poisson pêché en nature plutôt que de l’acheter à l’épicerie. Cette activité a sa place dans le monde effréné dans lequel nous vivons. Certaines personnes n’ont ni la capacité de déplacement, ni les connaissances suffisantes pour capturer du poisson dit sauvage. Mais, que la fédération défende l’indéfendable sois, l’utilisation de poissons-appâts afin d’assurer des captures me dépasse complètement. Depuis plus de 30 années, je défends le principe de remise à l’eau, je dénonce la recherche du (quota obligatoire). Les pêcheurs de saumon ont compris, ils renoncent à conserver les grands saumons, ils ont une limite annuelle de capture et sont très sensible à tout phénomène pouvant affecter leur loisir. Les pêcheurs d’achigan ne conservent que très rarement leurs prises, ils pratiquent un sport, un loisir, ils vivent de bons moments en nature avec des amis (es).
Alors pourquoi les pêcheurs de doré, de brochet, ou de truite, devraient-ils toujours penser que le succès d’un voyage de pêche et l’activité sportive qu’est la pêche se décrivent en nombre de capture? Ces mêmes pêcheuses à l’appât naturel n’ont-ils pas pollué plusieurs plans d’eau du Québec avec leur approche de viandard? La Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec, ces champions- professeurs, créateurs de tous les cours obligatoires qui emmerdent et compliquent la vie des amateurs de chasse et pêche devrait créer un nouveau cours sur la capture des poissons difficiles.
Les compagnies qui vous aident dans vos activités vont être fières de voir que les leurres de pêche ne servent strictement à rien et que seuls les poissons-appâts sont gage de succès. Les magasins dont les murs sont remplis de leurres de toutes sortes aux formes bigarrées et odeur techniquement développée vont également être très fiers de cette prise de position de votre part. Dorénavant, nous n’avons plus besoin dans les magasins spécialisés, que des bassins où se retrouveront les appâts vivants pour qu’ainsi nos pêcheurs puissent enfin faire un voyage de pêche en étant assuré de revenir avec leur limite.
Bravo les amis, belle approche pour la relève qui aime bien apprendre des aînés, belle initiative de la part d’une Fédération aux règles si strictes! Ce matin, vous n’avez pas marqué des points dans l’évaluation des principes de saine gestion des ressources. Donc pêcheurs en mal de poissons, la nature n’a plus d’importance, les vacances non plus, le seul but de la pêche sera maintenant selon la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec la capture à tout prix. Félicitations, vous êtes le parfait exemple de la bêtise humaine, donc si je suis le raisonnement, nous devrons tous tuer notre orignal et notre cerf de Virginie en plus des dindons et perdrix pour qu’enfin nous rentabilisions ce permis qui nous coûte si cher. Tous ensemble revenons à l’âge de pierre,nous devons nourrir nos familles!
Monsieur Roy,
RépondreSupprimerIl est dommage de vous voir aussi en colère, surtout que vous l’êtes sans raison. Vous mentionnez dans votre blogue que « le seul but de la pêche sera maintenant selon la Fédération des chasseurs et pêcheurs du Québec (sic) la capture à tout prix ». Nous tenons à rassurer vos lecteurs et à les informer que vous les alarmez inutilement. Jamais nous ne faisons la promotion du succès à tout prix.
Nous ne débattrons pas longtemps de la question. Présentement, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) veut tout simplement s’assurer que les réflexions qui ont lieu afin de trouver des solutions aux risques de propagation des espèces envahissantes et de certains pathogènes, qui placent en balance l’utilisation de poissons-appâts et la pratique de certains créneaux de pêche, ne se traduiront pas en contraintes indues à la pratique de la pêche sportive.
Par ailleurs, pour votre information, il a été établi à l’aide d’un protocole expérimental élaboré par le MRNF, qu’aucun leurre artificiel ne s’approche en efficacité des poissons-appâts à la pêche blanche. Ceci a une importance primordiale pour tous les secteurs où la pêche sur la glace est populaire, en plus de constituer une ressource économique pour plusieurs régions.
Finalement, nous vous invitons à consulter le document « Enquête auprès des pêcheurs de touladi et de doré » menée récemment par la firme Léger Marketing pour le compte du MRNF. Vous y constaterez que les pêcheurs du Québec accordent, et ce en toute légitimité, une certaine importance à la capture de poissons lors de leurs sorties de pêche (et que dire de la relève lors de premières expériences). D’ailleurs, c’est justement pour répondre à cette demande que les pourvoyeurs n’ont pas le choix d’ensemencer du poisson, sous peine d’être désertés par les clients. N’est-ce pas le secret de la pourvoirie Au pays de Réal Massé…
La FédéCP