lundi 29 août 2011

Deux tempêtes en même temps

Depuis plusieurs années, l’ADQ matraque son message qu’il faut abolir les commissions scolaires, car l’inutilité de ces dernières a maintes fois été démontrée. Durant le mandat de l’ADQ, une tentative en ce sens avait été entreprise à la suite du faible vote dans le monde des directions scolaires. Tôt, la semaine dernière, M François Legault et son partie à devenir, abondait dans le même sens que l’ADQ et promettait d’abolir ces dernières s’il prenant le pouvoir. Hier l’ouragan Irène balayait les côtes américaines et se dirigeait vers nous avec les conséquences que nous connaissons ce matin. Ce vent de panique qui poussa New York à devenir un désert a frappé l’imaginaire en réduisant une ville de cette importance en véritable ville fantôme. Quand les gens se mobilisent, il y a des résultats. C’est pourquoi ce matin, les commissions scolaires nous annoncent un revirement à 180o et promettent que la réussite scolaire sera dorénavant l’ultime préoccupation.

L’ADQ était-elle trop en avant de son temps, je le crois de plus en plus. Ses idées novatrices ne trouvaient pas preneur dans cette population encore trop enracinée dans ses paradigmes et ses habitudes. Irène (l’ouragan) a-t-elle décoiffé les bonzes des directions scolaires? Ce matin, nous pourrions le croire. Durant toutes la dernière décennie, des milliers d’élèves n’ont pas eu droit à toutes les ressources dont ils avaient besoin pour réussir. Ce matin les commissions scolaires disent qu’ils vont avec le gouvernement en place, donc le menteur professionnel qu’est notre bon premier ministre, mettre tout en œuvre pour que la réussite scolaire devienne la priorité. Nos jeunes avaient le droit à cet énoncé depuis fort longtemps. Irène, l’ouragan, Mario Dumont à l’époque, et aujourd’hui François Legault, forment la combinaison parfaite pour l’ouragan parfait. J’ai confiance que M Deltell, chef de l’ADQ suit la trace de son prédécesseur dans ce dossier et qu’il en revendique haut et fort la paternité. Les gens doivent comprendre que les idées de l’ADQ ont été reprises pour ne pas dire dérobées par des opportunistes méprisants comme notre bon Premier ministre, l’illustre Charest. Nous sommes actuellement dans l’œil de l’ouragan et les élections à venir seront déterminantes pour l’avenir des prochaines générations . Nous ne pouvons pas revenir en arrière avec le PQ, nous devons voir l’avenir en l’ADQ et les forces de droites. Si le vent doit faire tomber les colonnes du temple alors, reconstruisons-le sur des bases plus solides.

Claude Roy

mardi 2 août 2011

Le syndrome du bloc de béton.

Aujourd’hui, les journaux nous parlent de l’étude ou 80% de la population ont peur ou se sentent insécurisés sous les structures routières. Peur de voir un pont tombé, peur de voir un stade temporaire s’écrouler, peur d’avoir une chirurgie ect… Plus la presse en met, plus la population en demande. Les journaux vont faire leurs choux gras de cette histoire parce que l’on est en période de vacances et rien ne se passe, donc, analysons la situation, cherchons un coupable et insécurisons la population, cela fera vendre des journaux

Vous ne roulerez plus sur les routes de peur de rencontrer un chauffard. Vous n’irez plus à l’hôpital de peur d’attraper une bactérie. Vous ne mangerez plus dans un resto parce que vous ne savez pas si la cuisine est propre.Vous ne voulez pas vieillir de peur de vous retrouver dans un foyer ou l’on vous traitera comme du bétail. Puis aujourd’hui finalement, vous ne voulez plus passer sous des infrastructures de peur qu’elles ne vous tombent sur la tête.

Les gouvernements, tout parti confondu, ont été négligent sur ces dernières, car, donné un bout de route en période électorale était plus rentable que de refaire un pont. La population est tellement habituée aux cadeaux électoraux, qu’elle choisit son élu en fonction des cadeaux d’un jour. Nous avons ce que nous méritons! Nous choisissons la compagnie qui a donné le plus aux partis politiques, nous ne considérons que très peu la compétence, pourvu que ce soient des amis de partis. Nous cherchons les plus bas soumissionnaires qui peuvent nous faire épargner de l’argent, car nous avons bien des cadeaux à faire. Et nous, de la population nous nous réveillons aujourd’hui avec la peur au ventre, mais nous sommes tous et toutes responsables le savez-vous?

Du béton de moindre qualité qui a été laissé utilisé parce que des billets de banque traînaient par terre, des ingénieurs véreux qui ont laissé passer des gestes dangereux pour le futur. Mais surtout une population qui vit au jour le jour, sans se demander si le choix qu’elle fait au moment du vote sera le bon choix. Nous visons sur le coup de l’émotion et non sur la rationalité de nos gestes. Nous en payons aujourd’hui le prix et nous ne devons blâmer que nous-mêmes.

Cessez d’avoir peur de tout et de rien, vous ne contrôlez pas votre fin, elle est écrite, vous ne pouvez que profiter des moments présents en attendant l’heure fatidique. Soyez bons avec les autres, généreux avec vos amis, tendres avec votre famille et surtout honnêtes avec vous-même. Cessez d’avoir peur, la vie est trop courte pour perdre du temps avec le voyeurisme des journalistes.