dimanche 28 novembre 2010

Quelle image reflète votre miroir?

C’est une question que nous devons tous nous poser. Pour ceux et celles qui ont élu ce gouvernement, la question qui se pose en est une de jugement. Si bien sûr, les liens d’amitié ou d'allégeance politique aveuglante ont dicté votre main sur le bulletin de vote, alors vous devez vous questionner. Sachant que vous alliez avoir un retour d’ascenseur, une gratification, un passe-droit ou une promotion, vous n’avez pas réfléchi trop longtemps. Pour les autres qui ont choisi par conviction politique, vous avez à nouveau fait fi de tous les avertissements venant de vos adversaires politiques. Comment pouvez-vous parler à vos enfants en leur expliquant ce que c’est que l’intégrité, le sens des valeurs, l’importance de la démocratie et le respect de sa personne? Plus les jours passent, plus la masse est lourde dans les mains du forgeron qui devait nous faire un portail magnifique devant la nouvelle demeure.

La population s’est fait tromper, elle est maintenant entre les mains d’un despote qui accumule les tromperies, les fourberies, les écarts de conduite et qui malgré tout nie sa responsabilité. L’autruche a beau avoir la tête dans le sable, il y a tout de même 95 % de son corps qui est toujours visible. À chaque fois que les ministres font une annonce quelconque, ils parlent de la famille libérale, d’une famille unie qui aide ses amis. Un clan manifestement soudé à la valeur libérale qui ne laisse aucune place aux dissidents. Vous les rouges, convaincus du savoir suprême, vous les amis que j’ai perdus parce que je n’endossais pas les valeurs familiales, êtes-vous plus heureux aujourd’hui? Avez-vous encore le courage de vous rencontrer et partager votre vie de famille? Échangez-vous vos albums de photos?

Chaque jour, le sable s’accumule dans l’engrenage, la carrosserie se rouille sous l’effet abrasif des révélations qui égratigne la rutilante peinture du pouvoir. Votre regard deviendra de plus en plus fuyant, car complice des malversations, vous souhaiterez n’avoir jamais participé à la réunion. Vous en viendrez même à nier votre implication expliquant que vous ne saviez pas. Je vous pardonne, mais la population n’a pas ma sensibilité, elle vous fera regretter votre manque de courage et surtout votre négation complète sur les actes posés. Vous serez jugé et condamné sans possibilité de libération, et comme ce texte vous interpellera, vous ne pourrez plus vous soustraire au jugement de vos enfants qui devront vivre avec le souvenir d’un père qui les a trahis.

Claude Roy

Se souvenir en fermant les yeux

Nous aurons ce lundi un vote important dans la région de Kamouraska Témiscouata, un vote pourtant très régional, mais d’une importance provinciale. Un compté laisser vacant par le décès d’un homme de principe, mais qui faisait tout de même partie d’une famille indigne. La population veut reconnaître l’homme de cœur, mais elle est déchirée par l’idée de lui offrir un remplaçant qui ne serait pas à la hauteur. La population a peur des fantômes, elle se souvient des bons coups, mais ferme les yeux sur ce qui se passe depuis de début de sa maladie. Aurait-il accepté que ses enfants lui posent des questions sur ce que veulent dire les mots corruptions, collusions, conflits d’intérêts? Aurait-il pu se regarder dans un miroir en se disant fier de l’équipe dans laquelle il se trouve tout en pensant aux mépris qu’inspire le mot libéral? Quel héritage aurait-il voulu laissé sur la place publique, celle d’un homme de droiture ou celle d’un homme muselé refusant de dire le fond de sa pensée? Les libéraux ont acheté le compté avec un contrat de métro qui nous coûtera collectivement la peau des fesses. Nous paierons tout un chacun ce cadeau de Grec. Les libéraux ont rejeté le travail du DGE et ont miné sa crédibilité afin de sauver ce compté devant la perte inévitable de cette circonscription. Faisant croire aux citoyens que ce geste en était un de solidarité devant la maladie de leur confrère, il démontre encore une fois leur soif de pouvoir au détriment d’une saine démocratie.

La province tout entière décrie son mépris face aux allusions, elle réclame la démission du chef et l’ouverture d’une commission d’enquête publique afin de découvrir la vérité, et la population votera tout de même sur la seule base du souvenir. N’ayez pas peur, Claude ne reviendra pas vous hanter si vous ne lui offrez pas un successeur digne des Libéraux. Vous auriez eu la chance d’offrir à tout le Québec un vent d’optimisme, mais les cadeaux auront eu raison du sens des valeurs. Les libéraux auront un cadeau de Noël eux qui ne le méritent pas.

Qui croire!

Le Québec se prépare à recevoir sa première formation de droite que déjà la presse y voit un enfant mort né. La distance que prend M Facal à l’égard de M Legault est déjà perçue comme de la dissension au sein du groupe d’amis.

Les jeunes disent que leur droite à eux c’est plus de temps libre, plus de loisir, moins de travail et ils souhaitent vivre plus riches. Pourtant, la réalité est tout autre, la société actuelle est contraignante, son système syndical n’offre aucune souplesse, aucune place au jugement et ne permet pas l’amélioration de situations aberrantes. Nous sommes soutenus artificiellement par des mesures sociales coûteuses qui ne font qu’aspirer le peu d’air qui nous reste.

En définissant la gauche comme socialiste et égalitaire pour tous, nous comprenons mieux le rôle de l’état maternel qui nous allaite même si nous avons dépassé l’âge de l’être. L’état nous gave, nous accompagne, nous supporte tellement que nous oublions ce qu’est l’effort. Nous sommes des robots programmés qui accomplissent des tâches précises sans toutefois se demander pourquoi et pour qui nous le faisons. Nous sommes au bord du gouffre financier, car nous n’avons plus les moyens de nous payer ces services de luxe, ces prestations de sécurité, cette société de bienveillance.

Le centre droit se définirait comme un père de famille qui lève la voix pour se faire entendre, mais qui ne brisera jamais de vaisselle en guise de colère. Il a procuré la sécurité à sa famille, il a acheté la maison, l’auto, et tous les meubles à crédit, il peine à joindre les deux bouts, mais pour faire plaisir aux siens, il leur fera voir Walt Disney sur la carte de crédit. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade, les jeunes demandent de plus en plus, mais le salaire stagne et les paiements grossissent. Il se trouve un deuxième travail en prenant soin de ne rien leur dire sur les besoins réels d’une telle démarche. Il sourit, participe aux activités familiales et sociales, mais pleure la nuit venue. Il devrait tout avoué, mais il préfère continuer à nier allant même jusqu’au jeu afin d’entrevoir un horizon plus facile, mais à chaque fois la réalité lui revient en pleine face. De quoi sera fait demain, il ne se le demande plus, il attend patiemment espérant une crise cardiaque foudroyante mettant ainsi fin à son martyre.

La droite est plus rationnelle, plus sérieuse et surtout moins ‘’gourverne-maman’’. Il faut se prendre en main, réduisant nos dépenses, n’achetant que ce dont nous avons besoin. Il faudra payer un peu plus, mais les impôts nous laisseront plus de latitude, l’éducation sera moins gratuite, mais les services offerts seront de meilleure qualités. Les employés ne seront pas moins syndiqués, mais ils seront plus écoutés, et participeront à l’amélioration des méthodes de gestion. Les assistés sociaux deviendront plus riches, car ceux qui en abusent retrouveront le chemin de la dignité par un travail à la mesure de leur compétence. Les gens ne seront pas moins malades, mais ils choisiront eux-mêmes le type de soins qu’ils souhaitent. La droite n’est pas une maladie, mais une façon d’être, de penser, et d’agir. Une droite honnête, responsable et imputable de ses actes, pas question, de faire porter sur les épaules des autres le fardeau qui nous incombe. Une droite avec une vision d’avenir pour les siens, une droite rationnelle, constructive, déterminer dans ses choix, ses motifs et la quête de résultats.

Il faut convenir que les hommes et les femmes qui choisiront de défendre cette option devront faire fi des critiques, railleries, médisances et calomnies à leur égard. Ils devront garder le cap sur l’amélioration des services tout en réduisant les sommes allouées pour les offrir. La droite de demain se fera avec l’aide d’une population qui se cherche depuis des années, une population lasse de se faire mentir et prendre en otage. La droite doit être constructive, elle sera la mère de famille qui soignera une vilaine grippe avec un sirop efficace, mais dont le goût est discutable.

mardi 2 novembre 2010

La grogne n’est pas exclusivement péquiste.

À la lecture de la presse écrite de ces derniers jours, nous avons l’impression que le PQ est encore une fois dans la tourmente. Il l’est, n’en ayons aucun doute, séparatiste par ici, référendum par là, il faut attendre le bon moment, n’en parlez plus, la population sommeille! Ce matin, je regardais le journal ou M Canada, le Jean Charest conservateur défenseur du Canada et digne représentant du nom affichant un large sourire le soir de la défaite du (OUI) et je me demandais combien de temps il restera en selle. La grogne est aussi forte au sein du PLQ, mais le côté stoïque de l’équipe ne laisse présager aucun complot, aucune controverse. Les libéraux sont toujours souriants, confiants, et serin avec leurs décisions. Ils sont ces hommes et ces femmes de tête qui sous l’endoctrinement défendent avec dévotion le sermon appris par cœur. Ils doivent fidélité, respect, et déférence à leur chef, ils ne doivent jamais déroger à ce principe s’ils ne veulent pas se retrouver sur la banquette voisine de Pierre Paradis. Je comprends mal un homme ou une femme qui sait que ce qu’il fait est mal, mais qui signe et persiste dans cette voie. Quel principe de vie donnent-ils à leurs enfants, quel héritage empoisonné! J’aime regarder les yeux de mon fils qui pour le moment sait que je n’ai jamais rien fait de mal pour m’approprier une victoire ou une richesse. Les enfants sont le reflet de leurs parents, ils deviendront ce que les parents ont voulu qu’ils deviennent. Je regarde les agissements de Justin Trudeau en ce moment et j’imagine encore les affronts de son père face aux Québécois et Québécoises. Ceux que j’ai vu partir du clan libéral durant mon passage en politique l’on fait avec grand respect pour le premier ministre, mais en même temps, nous savions tous que leur défection se faisait,sous le signe du désavoue.

Pour ce qui est des péquistes, ils sont moins encadrés, plus humains, plus « people », ils,s ‘auto critiquent et se sabordent facilement. Ils sont plus tranchants dans leurs déclarations et moins réservés dans leurs états d’âme. Ils sont les instruments de leur misère à concerter leurs membres. Ils sont beaucoup plus émotifs que les libéraux qui sont comme des marionnettes parlant par la bouche du ventriloque qu’est Jean Charest.

Le PQ ne sortira jamais de ce débat constitutionnel qui est au cœur même de son programme, les péquistes rêvent à ce jour ou le pays du Québec deviendra réalité, mais, ils peuvent toujours rêver. Car Pauline première ne rêve de son côté qu’à devenir la souveraine d’un état aux prises avec une crise au sein même de son parti. La division au sein de l’équipe péquiste sert très bien les intérêts des libéraux qui sourient les dents serrées de peur que l’on voit leurs dents de vampire.

Claude Roy

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

Je ne suis ni péquiste, ni séparatiste, je suis profondément Canadien fier de notre pays, mais, convaincu que nous sommes en tout point différents. Je suis fier de ma langue et j’en suis un ardent défenseur bien que je l’écorche au passage autant dans mes dires que dans mes écrits. Je souhaite que nous vivions dans le respect des différences, mais sachant fort bien que l’anglais est incontournable quand nous envisageons une ouverture sur le monde.Actuellement, la population crie à tous vents qu’elle ne veux pas voter pour un Jean Charest qui représente tout ce que nous détestons, et refuse de donner son appuie à une Pauline Marois détestable, hypocrite, hautaine et si loin des gens ordinaires. Mais elle se voit déjà dans les livres d’histoire comme la première femme première ministre du Québec, elle se voit la première femme du Québec, battant un homme sur les marches du pouvoir. Elle s’y voit tellement qu’elle ignore les messages peu subtils que lui lance la population. Son parti risque de sombrer dans l’oubli avec la venue d’un nouveau parti politique qui lui ravira son trône.

Dans ses rangs, les gens parlent, discutent, et se préparent, je ne ressens pas cela dit la principale intéressée, je suis aimé, respectée, à la limite adulée. Elle se regarde dans le miroir, mais, elle refuse de voir, elle refuse d’entendre les avis, elle risque la survie de son parti pour entretenir sa vanité. Que nous réserve l’avenir de notre province aux mains d’une personne si complaisante, si égoïste et insensible envers les militants. Elle rêve de ses futurs voyages, de ses fastueux repas au côté des autres chefs d’État, elle touche presque au pouvoir, et elle s’endort sur le siège arrière de sa limousine.

Si elle était la femme qu’elle prétend être, elle accepterait d’admettre que personne ne l’aime, qu’elle engendrera la déchirure au sein de son parti, et que sous sa gouverne, la

population se placera en mode recherche d’une troisième voie. Nous avions l’habitude de voter pour le moins mauvais des deux partis en présence, mais demain nous voterons contre les deux partis en cause.

Ceux qui ont placé le Québec dans la position intenable dans laquelle elle s’enlise. Ceux qui ont voté des lois contraignantes, ceux qui ont mis en place un système socialiste indéfendable. Mme Marois ne représente rien de cette classe sociale prise à la gorge, étouffée sous le poids des agences, des sociétés bidon, des structures incongrues, des parasites sociaux. Elle est loin de ces fins de mois difficiles, des besoins criants d’une population pris en otage. Mais la cantatrice chante encore plus fort à chaque fois que les applaudissements cessent. Ne cherchez plus, l’exemple est criant de vérité, elle s’est placée en toute sécurité derrière l’ensemble de ses députés qui ne peuvent parler. Elle monte aux barricades à la moindre alerte, mais elle n’impose jamais ses idées, elle que la population n’aime pas. Le miroir montre son vrai visage,mais elle ne le regarde que la nuit tombée, car, il est plus facile de nuancer l’ombre qu’elle y perçoit.

Claude Roy

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

À la recherche du souverain

Depuis un certain temps, nous observons dans le paysage politique un peu d’euphorie, un vent chaud poussant le vent froid vers ses quartiers d’hiver. Bien que la neige soit à notre porte, nous entrevoyons un peu de sable chaud sur un fond de neige durcie. Des personnages que l’on croyait en vacances travaillent toujours pour un juste retour en politique. Les Legault, Facal, et autres grandes figures politiques passées, envisagent la création d’une nouvelle entité politique dans le dessin de combler la brèche laissée vacante par le court passage de l’ADQ. Pourtant, cette dernière est toujours présente dans le paysage, mais elle stagne dans l’opinion publique, car ses actions sont effacées par les souvenirs de son inaction passée.

La population se cherche un souverain, un sauveur, une personne plus forte que son parti, une icône sans équipe, qui en a besoin doit-on se demander. Si la solution était si simple, nous aurions tellement de sauveurs au Québec que le choix serait difficile à faire. Qui aurait le courage politique de proposer des solutions qui feront mal, qui redressera les finances publiques avec des réductions draconiennes dans certains secteurs. Qui aura le courage de faire face aux dirigeants syndicaux, en expliquant aux syndiquées qu’ils ne sont pas la cause, mais les instruments de ceux qui les dirigent. Qui aura le courage de dire aux médecins que les infirmières peuvent faire une partie de leur travail afin d’améliorer le service aux patients. Qui aura le courage et la volonté de réduire les agences de santé qui gangrènent le système. Comment annoncer aux commissions scolaires que tout leur personnel se retrouvera maintenant au service des étudiants dans le milieu scolaire? Qui prendra en charge la refonte des services sociaux afin de remettre au travail les gens aptes à le faire.

Avoir un discours rassembleur sans entraves médiatiques, laissant les jugements de valeurs à la population assez grande pour penser, elle qui l’est assez pour aller voter. Nous recherchons un sauveur, mais nous oublions l’équipe qui l’aidera dans sa tâche. Rappelez-vous que Jésus avait douze apôtres, les uns partageant la bonne nouvelle, les autres préparant la venue du Christ, mais nous conservons en mémoire celui qui l’a trahi.

Claude Roy