mardi 2 novembre 2010

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

Je ne suis ni péquiste, ni séparatiste, je suis profondément Canadien fier de notre pays, mais, convaincu que nous sommes en tout point différents. Je suis fier de ma langue et j’en suis un ardent défenseur bien que je l’écorche au passage autant dans mes dires que dans mes écrits. Je souhaite que nous vivions dans le respect des différences, mais sachant fort bien que l’anglais est incontournable quand nous envisageons une ouverture sur le monde.Actuellement, la population crie à tous vents qu’elle ne veux pas voter pour un Jean Charest qui représente tout ce que nous détestons, et refuse de donner son appuie à une Pauline Marois détestable, hypocrite, hautaine et si loin des gens ordinaires. Mais elle se voit déjà dans les livres d’histoire comme la première femme première ministre du Québec, elle se voit la première femme du Québec, battant un homme sur les marches du pouvoir. Elle s’y voit tellement qu’elle ignore les messages peu subtils que lui lance la population. Son parti risque de sombrer dans l’oubli avec la venue d’un nouveau parti politique qui lui ravira son trône.

Dans ses rangs, les gens parlent, discutent, et se préparent, je ne ressens pas cela dit la principale intéressée, je suis aimé, respectée, à la limite adulée. Elle se regarde dans le miroir, mais, elle refuse de voir, elle refuse d’entendre les avis, elle risque la survie de son parti pour entretenir sa vanité. Que nous réserve l’avenir de notre province aux mains d’une personne si complaisante, si égoïste et insensible envers les militants. Elle rêve de ses futurs voyages, de ses fastueux repas au côté des autres chefs d’État, elle touche presque au pouvoir, et elle s’endort sur le siège arrière de sa limousine.

Si elle était la femme qu’elle prétend être, elle accepterait d’admettre que personne ne l’aime, qu’elle engendrera la déchirure au sein de son parti, et que sous sa gouverne, la

population se placera en mode recherche d’une troisième voie. Nous avions l’habitude de voter pour le moins mauvais des deux partis en présence, mais demain nous voterons contre les deux partis en cause.

Ceux qui ont placé le Québec dans la position intenable dans laquelle elle s’enlise. Ceux qui ont voté des lois contraignantes, ceux qui ont mis en place un système socialiste indéfendable. Mme Marois ne représente rien de cette classe sociale prise à la gorge, étouffée sous le poids des agences, des sociétés bidon, des structures incongrues, des parasites sociaux. Elle est loin de ces fins de mois difficiles, des besoins criants d’une population pris en otage. Mais la cantatrice chante encore plus fort à chaque fois que les applaudissements cessent. Ne cherchez plus, l’exemple est criant de vérité, elle s’est placée en toute sécurité derrière l’ensemble de ses députés qui ne peuvent parler. Elle monte aux barricades à la moindre alerte, mais elle n’impose jamais ses idées, elle que la population n’aime pas. Le miroir montre son vrai visage,mais elle ne le regarde que la nuit tombée, car, il est plus facile de nuancer l’ombre qu’elle y perçoit.

Claude Roy

Quand l’intérêt personnel passe avant le devoir.

1 commentaire:

  1. Je suis d'accord avec ce propos. Pauline Marois ne sera jamais première ministre du Québec. Une troisième voie de droite s'en vient et va prendre la place du PQ dans le paysage politique québécois.

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