mardi 2 novembre 2010

La grogne n’est pas exclusivement péquiste.

À la lecture de la presse écrite de ces derniers jours, nous avons l’impression que le PQ est encore une fois dans la tourmente. Il l’est, n’en ayons aucun doute, séparatiste par ici, référendum par là, il faut attendre le bon moment, n’en parlez plus, la population sommeille! Ce matin, je regardais le journal ou M Canada, le Jean Charest conservateur défenseur du Canada et digne représentant du nom affichant un large sourire le soir de la défaite du (OUI) et je me demandais combien de temps il restera en selle. La grogne est aussi forte au sein du PLQ, mais le côté stoïque de l’équipe ne laisse présager aucun complot, aucune controverse. Les libéraux sont toujours souriants, confiants, et serin avec leurs décisions. Ils sont ces hommes et ces femmes de tête qui sous l’endoctrinement défendent avec dévotion le sermon appris par cœur. Ils doivent fidélité, respect, et déférence à leur chef, ils ne doivent jamais déroger à ce principe s’ils ne veulent pas se retrouver sur la banquette voisine de Pierre Paradis. Je comprends mal un homme ou une femme qui sait que ce qu’il fait est mal, mais qui signe et persiste dans cette voie. Quel principe de vie donnent-ils à leurs enfants, quel héritage empoisonné! J’aime regarder les yeux de mon fils qui pour le moment sait que je n’ai jamais rien fait de mal pour m’approprier une victoire ou une richesse. Les enfants sont le reflet de leurs parents, ils deviendront ce que les parents ont voulu qu’ils deviennent. Je regarde les agissements de Justin Trudeau en ce moment et j’imagine encore les affronts de son père face aux Québécois et Québécoises. Ceux que j’ai vu partir du clan libéral durant mon passage en politique l’on fait avec grand respect pour le premier ministre, mais en même temps, nous savions tous que leur défection se faisait,sous le signe du désavoue.

Pour ce qui est des péquistes, ils sont moins encadrés, plus humains, plus « people », ils,s ‘auto critiquent et se sabordent facilement. Ils sont plus tranchants dans leurs déclarations et moins réservés dans leurs états d’âme. Ils sont les instruments de leur misère à concerter leurs membres. Ils sont beaucoup plus émotifs que les libéraux qui sont comme des marionnettes parlant par la bouche du ventriloque qu’est Jean Charest.

Le PQ ne sortira jamais de ce débat constitutionnel qui est au cœur même de son programme, les péquistes rêvent à ce jour ou le pays du Québec deviendra réalité, mais, ils peuvent toujours rêver. Car Pauline première ne rêve de son côté qu’à devenir la souveraine d’un état aux prises avec une crise au sein même de son parti. La division au sein de l’équipe péquiste sert très bien les intérêts des libéraux qui sourient les dents serrées de peur que l’on voit leurs dents de vampire.

Claude Roy

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