Le Québec se prépare à recevoir sa première formation de droite que déjà la presse y voit un enfant mort né. La distance que prend M Facal à l’égard de M Legault est déjà perçue comme de la dissension au sein du groupe d’amis.
Les jeunes disent que leur droite à eux c’est plus de temps libre, plus de loisir, moins de travail et ils souhaitent vivre plus riches. Pourtant, la réalité est tout autre, la société actuelle est contraignante, son système syndical n’offre aucune souplesse, aucune place au jugement et ne permet pas l’amélioration de situations aberrantes. Nous sommes soutenus artificiellement par des mesures sociales coûteuses qui ne font qu’aspirer le peu d’air qui nous reste.
En définissant la gauche comme socialiste et égalitaire pour tous, nous comprenons mieux le rôle de l’état maternel qui nous allaite même si nous avons dépassé l’âge de l’être. L’état nous gave, nous accompagne, nous supporte tellement que nous oublions ce qu’est l’effort. Nous sommes des robots programmés qui accomplissent des tâches précises sans toutefois se demander pourquoi et pour qui nous le faisons. Nous sommes au bord du gouffre financier, car nous n’avons plus les moyens de nous payer ces services de luxe, ces prestations de sécurité, cette société de bienveillance.
Le centre droit se définirait comme un père de famille qui lève la voix pour se faire entendre, mais qui ne brisera jamais de vaisselle en guise de colère. Il a procuré la sécurité à sa famille, il a acheté la maison, l’auto, et tous les meubles à crédit, il peine à joindre les deux bouts, mais pour faire plaisir aux siens, il leur fera voir Walt Disney sur la carte de crédit. Plus le temps passe, plus la situation se dégrade, les jeunes demandent de plus en plus, mais le salaire stagne et les paiements grossissent. Il se trouve un deuxième travail en prenant soin de ne rien leur dire sur les besoins réels d’une telle démarche. Il sourit, participe aux activités familiales et sociales, mais pleure la nuit venue. Il devrait tout avoué, mais il préfère continuer à nier allant même jusqu’au jeu afin d’entrevoir un horizon plus facile, mais à chaque fois la réalité lui revient en pleine face. De quoi sera fait demain, il ne se le demande plus, il attend patiemment espérant une crise cardiaque foudroyante mettant ainsi fin à son martyre.
La droite est plus rationnelle, plus sérieuse et surtout moins ‘’gourverne-maman’’. Il faut se prendre en main, réduisant nos dépenses, n’achetant que ce dont nous avons besoin. Il faudra payer un peu plus, mais les impôts nous laisseront plus de latitude, l’éducation sera moins gratuite, mais les services offerts seront de meilleure qualités. Les employés ne seront pas moins syndiqués, mais ils seront plus écoutés, et participeront à l’amélioration des méthodes de gestion. Les assistés sociaux deviendront plus riches, car ceux qui en abusent retrouveront le chemin de la dignité par un travail à la mesure de leur compétence. Les gens ne seront pas moins malades, mais ils choisiront eux-mêmes le type de soins qu’ils souhaitent. La droite n’est pas une maladie, mais une façon d’être, de penser, et d’agir. Une droite honnête, responsable et imputable de ses actes, pas question, de faire porter sur les épaules des autres le fardeau qui nous incombe. Une droite avec une vision d’avenir pour les siens, une droite rationnelle, constructive, déterminer dans ses choix, ses motifs et la quête de résultats.
Il faut convenir que les hommes et les femmes qui choisiront de défendre cette option devront faire fi des critiques, railleries, médisances et calomnies à leur égard. Ils devront garder le cap sur l’amélioration des services tout en réduisant les sommes allouées pour les offrir. La droite de demain se fera avec l’aide d’une population qui se cherche depuis des années, une population lasse de se faire mentir et prendre en otage. La droite doit être constructive, elle sera la mère de famille qui soignera une vilaine grippe avec un sirop efficace, mais dont le goût est discutable.
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