jeudi 2 février 2012

Un autre débat émotif!

Pour avoir vécu cette situation, je comprends les gens de s’offusquer sur les propos du sénateur Boisvenue, mais en même temps, c’est une question de libre choix. Nous venons de vivre les débats d’une consultation spéciale appelée mandat d’initiative sur l’euthanasie. Une personne mourante, ou en phase terminale, une situation de non-retour ou nous demandons le droit au suicide assisté. Un criminel qui se voit devant une situation ou la loi le condamne à la prison à vie sans possibilité de liberté, n’a-t-il pas, le droit à ce même privilège. Je comprends que nous sommes dans la semaine sur la prévention du suicide, mais en même temps, tout cela fait l’affaire des journalistes qui auront encore un os à gruger. Ce sont eux, les vrais responsables, ils aiment mettre les politiciens dans l’embarras, cela fait du tirage de plus. Un petit scandale par ici, une parole émotive par là, voilà l’essentiel des journaux aussi télévisés que papiers. Un criminel n’a pas besoin de corde dans sa cellule, le mari de Diane Grégoire s’est servi de ses draps. Quand le débat sur l’euthanasie sera réglé, vous verrez des criminels en série demander le même privilège, quand ils réaliseront le mal qu’ils ont causé, la vie inutile qu’ils devront subir en prison, certains ne voudront plus vivre. Pas tous, mais plusieurs en feront la demande et alors, ces paroles futiles prendront un tout autre sens. Si collectivement vous acceptez de payer des prisons dorées à tous ces criminels, libres à vous, pour ma part, ils n’ont aucun droit. Ils avaient une vie de liberté totale, ils ont réduit à néant la vie des autres, brisés des rêves, ils ont poussé eux-mêmes des gens vers le suicide, maintenant qu’ils sont derrière les barreaux, nous devons les chérir et en prendre soin, ou est la logique? Ce sont des criminels qui ont perdu leurs droits, leur privilège leur liberté de penser ou d’agir. Pensons plus aux victimes qu’à ces personnes démunies de tous sens civiques, merci Monsieur Boisvenue, vous avez du vous rétracter, mais, les hypocrites qui vous entourent vous remercient d’avoir ouvert le débat.

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