Depuis plusieurs années, l’ADQ matraque son message qu’il faut abolir les commissions scolaires, car l’inutilité de ces dernières a maintes fois été démontrée. Durant le mandat de l’ADQ, une tentative en ce sens avait été entreprise à la suite du faible vote dans le monde des directions scolaires. Tôt, la semaine dernière, M François Legault et son partie à devenir, abondait dans le même sens que l’ADQ et promettait d’abolir ces dernières s’il prenant le pouvoir. Hier l’ouragan Irène balayait les côtes américaines et se dirigeait vers nous avec les conséquences que nous connaissons ce matin. Ce vent de panique qui poussa New York à devenir un désert a frappé l’imaginaire en réduisant une ville de cette importance en véritable ville fantôme. Quand les gens se mobilisent, il y a des résultats. C’est pourquoi ce matin, les commissions scolaires nous annoncent un revirement à 180o et promettent que la réussite scolaire sera dorénavant l’ultime préoccupation.
L’ADQ était-elle trop en avant de son temps, je le crois de plus en plus. Ses idées novatrices ne trouvaient pas preneur dans cette population encore trop enracinée dans ses paradigmes et ses habitudes. Irène (l’ouragan) a-t-elle décoiffé les bonzes des directions scolaires? Ce matin, nous pourrions le croire. Durant toutes la dernière décennie, des milliers d’élèves n’ont pas eu droit à toutes les ressources dont ils avaient besoin pour réussir. Ce matin les commissions scolaires disent qu’ils vont avec le gouvernement en place, donc le menteur professionnel qu’est notre bon premier ministre, mettre tout en œuvre pour que la réussite scolaire devienne la priorité. Nos jeunes avaient le droit à cet énoncé depuis fort longtemps. Irène, l’ouragan, Mario Dumont à l’époque, et aujourd’hui François Legault, forment la combinaison parfaite pour l’ouragan parfait. J’ai confiance que M Deltell, chef de l’ADQ suit la trace de son prédécesseur dans ce dossier et qu’il en revendique haut et fort la paternité. Les gens doivent comprendre que les idées de l’ADQ ont été reprises pour ne pas dire dérobées par des opportunistes méprisants comme notre bon Premier ministre, l’illustre Charest. Nous sommes actuellement dans l’œil de l’ouragan et les élections à venir seront déterminantes pour l’avenir des prochaines générations . Nous ne pouvons pas revenir en arrière avec le PQ, nous devons voir l’avenir en l’ADQ et les forces de droites. Si le vent doit faire tomber les colonnes du temple alors, reconstruisons-le sur des bases plus solides.
Claude Roy